Harry Potter à l’école des sorciers

Harry Potter à l’école des sorciers

Résumé :

Le jour de ses onze ans, Harry Potter, un orphelin élevé par un oncle et une tante qui le détestent, voit son existence bouleversée. Un géant vient le chercher pour l’emmener à Poudlard, une école de sorcellerie ! Voler en balai, jeter des sorts, combattre les trolls : Harry se révèle un sorcier doué. Mais quel est le mystère qui l’entoure ? Et qui est l’effroyable V…, le mage dont personne n’ose prononcer le nom ? Amitié, surprises, dangers, scènes comiques, Harry découvre ses pouvoirs et la vie à Poudlard. Le premier tome des aventures du jeune héros vous ensorcelle aussitôt !

Mon avis :

Il y a des livres qui nous marquent par leur univers, d’autres par leurs personnages… et Harry Potter à l’école des sorciers réussit brillamment à faire les deux.
J’ai lu ce premier tome il y a deux mois, et ce qui m’a tout de suite séduite, c’est cette entrée progressive dans un monde magique, mystérieux et merveilleux. On découvre tout aux côtés de Harry, un garçon de 11 ans qui a grandi dans un environnement strict et sans amour, élevé par les Dursley, une famille de Moldus qui lui a toujours caché ses origines. Lorsqu’il apprend qu’il est un sorcier, c’est comme si une porte s’ouvrait sur un univers qu’il n’aurait jamais pu imaginer. Cela rend l’immersion incroyablement naturelle : chaque créature, chaque lieu, chaque terme magique devient une découverte partagée entre Harry et nous.

Du côté des personnages, j’ai eu un vrai coup de cœur pour Hermione. Elle donne l’image d’une « Mlle Je-sais-tout », mais on sent qu’il y a derrière cela une grande maladresse, un besoin de se faire accepter dans un monde auquel elle n’appartient pas totalement, puisqu’elle vient d’une famille de Moldus. Comme si elle voulait prouver qu’elle avait bien sa place parmi les sorciers, en apprenant le plus de choses possible et en voulant aider les autres grâce à ses connaissances.
Ron, quant à lui, joue un rôle très attachant : il devient une sorte de traducteur du monde magique pour Harry — et donc aussi pour nous. Ensemble, ils forment un trio équilibré, soudé malgré leurs différences.

Parmi les professeurs, ma préférence va à Minerva McGonagall, dont j’ai adoré le mélange de sévérité et de justesse. Elle ne fait aucun favoritisme envers ses élèves, et n’hésite pas à retirer des points à Gryffondor, la maison dont elle est pourtant la directrice, si la situation l’exige. À ce stade de l’histoire, je reste un peu plus distante face à Severus Rogue, qui semble bien mystérieux, voire hostile. Même si je connais déjà ses raisons grâce aux films, à la lecture de ce premier tome, ses motivations restent floues.

J’aurais aimé vous parler plus longuement de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom, mais je risquerais de gros spoilers. Bien que j’imagine qu’en 2025, la majorité des lecteurs connaissent déjà l’œuvre de J.K. Rowling, je préfère garder une certaine réserve pour les quelques personnes qui ne l’auraient pas encore découverte. Sachez simplement que cette première rencontre entre notre héros et l’antagoniste arrive au bon moment : ni trop tôt, ni trop tard. Elle s’accompagne d’un lot de révélations qui viennent conclure le roman avec force.

J’ai également beaucoup apprécié la scène entre Harry et Dumbledore devant le miroir du Riséd. L’explication que le directeur donne à Harry sur ce que reflète le miroir — différent de ce que voit Ron — est à la fois énigmatique et très claire. On sent que Dumbledore ne révèle pas tout, et cela suscite naturellement l’envie d’en apprendre davantage sur ses intentions dans les tomes suivants.

Un autre point fort du livre est le style d’écriture. Il est fluide, accessible aux plus jeunes, sans jamais être trop simpliste ou enfantin. En tant qu’adulte, j’ai trouvé la lecture très agréable. Le rythme est bien dosé, avec un bel équilibre entre l’action, les descriptions et les moments plus calmes. On ne s’ennuie jamais, tout en ayant le temps de s’imprégner de chaque lieu, de chaque ambiance.

En somme, c’est un début de saga très prometteur, qui donne immédiatement envie de découvrir la suite. Ce livre m’a rappelé combien la magie peut se cacher dans les pages d’un roman. J’ai hâte de me replonger dans cet univers et de suivre l’évolution de Harry, de ses amis, et des mystères de Poudlard.

Inside Mac

Inside Mac

Résumé : 

Vengeance. Eléa n’a plus que ce mot dans le cœur. Depuis deux ans, elle traque l´assassin de son père et va jusqu’à intégrer la police pour infiltrer le gang qu’elle sait responsable. À la tête de celui-ci, MAC, le chef de cartel dont personne ne connaît le visage, mais qu’elle est déterminée à faire tomber à n’importe quel prix. Un problème de taille se pose néanmoins lorsqu’elle est acceptée dans le gang : Jay, le dangereux bras droit du parrain. Dernier obstacle à sa vengeance, Eléa tente alors de le séduire, quitte à se brûler les ailes et à flirter avec les extrêmes. Mais le charismatique mafieux fait tout pour lui résister. Méfiant envers elle, il ne compte pas la laisser s´approcher ni de MAC ni de ses propres secrets, même s´il crève d’envie de succomber. Céder à Eléa risquerait de compromettre le plan que lui aussi échafaude depuis des années. La présence de la belle au sein du gang met déjà suffisamment à mal son contrôle légendaire, alors qu’une guerre de cartels est sur le point d’éclater.

Mon avis :

C’est grâce à la chaîne Youtube secondaire de LinksTheSun que j’ai découvert « Inside Mac ». Il en a parlé de manière tellement positive que j’ai eu envie de m’y plonger. C’est au cours d’une hospitalisation, et grâce au choix – presque à l’aveugle – d’une personne précieuse que, je me suis lancée dans cette lecture.

Le livre remplissait deux défis que je voulais me lancer : lire un roman écrit par une autrice française, et sortir de ma zone de confort avec un genre que je n’avais jamais exploré. La dark romance est idéale pour ça. J’ai toujours été réticente envers ce genre, souvent à cause des clichés qu’on lui associe. Et pourtant, avec le roman d’Eny Heli, ce fut une très agréable surprise. Ça a parfaitement fonctionné pour moi.

Dès les premières pages, j’ai été conquise par l’histoire d’Eléa, une jeune femme rongée par sa soif de vengeance après le meurtre de son père par le chef d’un des plus gros gangs : le mystérieux MAC. Pour se rapprocher de sa cible, elle intègre la police et infiltre le réseau. Mais elle ne s’attendait pas à l’avalanche de révélations, ni à sa rencontre avec Jay, le bras droit du parrain, ni au désir qu’il fera naître en elle. Les doutes qui l’envahissent entrent en contradiction avec sa quête de justice. Ce n’est pas une héroïne girouette : c’est une jeune femme confrontée à la dure réalité, qui se débat dans un océan d’émotions. Et Jay est la goutte d’eau qui fait tout déborder.

On découvre un florilège de personnages, chacun avec une vraie personnalité. Aucun ne semble être une pâle copie du duo principal. Parmi eux, il y a Moïra, la petite soeur de Jay, douce et bienveillante malgré un passé douloureux. Le Serpent, Travis, m’a particulièrement fait rire par son exubérance. Et Le Baron Rouge, charismatique, inspire le respect par sa prestance naturelle, son phrasé presque hypnotique, et le pouvoir qu’il manie d’une main de maître.

Beaucoup d’auteurs se concentrent exclusivement sur les personnages principaux. Dans une Dark Romance, c’est encore plus vrai : le couple est souvent le seul centre d’intérêt. Eny Heli, elle, a su faire l’inverse. Elle réussit là où d’autres échouent : les personnages secondaires sont tout aussi travaillés et fascinants. Chacun a un rôle particulier et vient enrichir le duo principal.

Plus l’histoire avançait, plus je m’étonnais de la rapidité avec laquelle je lisais. Pour moi, tout était parfaitement dosé. Je n’ai pas ressenti ni ennui, de longueur inutile. Garder un rythme fluide sans tomber dans l’excès, que ce soit dans la lenteur ou la précipitation, est un exercice difficile – mais ici, c’est un défi relevé haut la main.

Quant à la plume d’Eny Heli, je l’ai trouvée percutante et agréable. Elle sait varier l’intensité émotionnelle et joue avec nous comme un chat avec une souris.

Si les scènes hot ne vous effraient pas, laissez-vous embarquer. Attention cependant : ce roman est destiné à un public averti. Certaines thématiques sont dures, la violence est présente – nous embarquons dans un cartel, pas chez les Bisounours ,le sexe est explicite. Il ne s’agit pas d’une romances mignonne, mais bien une dark romance, qui, selon moi, ne doit pas tomber entre toutes les mains.

Le cri

Le cri

Résumé :

Hôpital psychiatrique de Gaustad, Oslo. À l’aube d’une nuit glaciale, le corps d’un patient est retrouvé étranglé dans sa cellule, la bouche ouverte dans un hurlement muet. Dépêchée sur place, la troublante inspectrice Sarah Geringën le sent aussitôt : cette affaire ne ressemble à aucune autre…
Et les énigmes se succèdent : pourquoi la victime a-t-elle une cicatrice formant le nombre 488 sur le front ? Que signifient ces dessins indéchiffrables sur le mur de sa cellule ? Pourquoi le personnel de l’hôpital semble si peu à l’aise avec l’identité de cet homme interné à Gaustad depuis plus de trente ans ?
Pour Sarah, c’est le début d’une enquête terrifiante qui la mène de Londres à l’île de l’Ascension, des mines du Minnesota aux hauteurs du vieux Nice.
Soumise à un compte à rebours implacable, Sarah va lier son destin à celui d’un journaliste d’investigation français, Christopher, et découvrir, en exhumant des dossiers de la CIA, une vérité vertigineuse sur l’une des questions qui hante chacun d’entre nous : la vie après la mort…
Et la réponse, enfouie dans des laboratoires ultrasecrets, pourrait bien affoler plus encore que la question !

Mon avis

J’ai découvert « Le Cri » après avoir lu « Le Passager sans visage » du même auteur. Comme nous y rencontrons Sarah, l’enquêtrice, je me suis rendu compte que je n’avais pas commencé ma lecture dans le bon ordre. Ce qui ne m’a en aucun cas gêner. « Le Cri » c’est le genre de livre qui scotche par son inventivité. J’ai dévoré les pages, repoussant même l’heure d’aller me coucher à son maximum. L’histoire m’a happée dès les premières pages avec cette scène à l’hôpital psychiatrique laissant planer des doutes et plein de questions.

Au départ, je pensais qu’aucun passage en particulier qui ne m’avait marquée… puis en y repensant, il a bien CETTE scène où on découvre le passé d’un des personnages. Une révélation que je n’oublierais jamais. Ce moment terrible où dans sa trahison, il laisse l’impensable se produire sous les yeux de son fils. J’espérais qu’il n’y ait pas de « victime innocente »… le choc n’en a été que plus brutal. J’avais le naïf espoir que, malgré tout, l’amour qu’il portait à sa famille serait être plus fort que n’importe quoi. Mais mon côté fleur bleu a été envoyé en vacance face à l’horrible réalité. Certains nous retire l’espoir, et nous rappelle la cruauté dont l’Homme peu faire preuve.

J’ai beaucoup aimé l’ambiance générale : prenante, tendue, mystérieuse. Le mélange entre l’enquête policière et des questionnements scientifiques est fascinant. L’auteur, tel un cuisinier des mots, sait parfaitement doser le suspense, l’action et les révélations.

J’ai adoré le personnage de Sarah, une femme forte, qui en impose mais qui a aussi ses failles. Elle connaît son travail, mais ses traumatismes peuvent la rattraper, elle se heurte à ses propres démons. La suivre, c’est entrée dans son intimité, dans ses pensées et découvrir une femme plus proche de nous qu’on pourrait le croire. Elle n’est pas  un cliché, ni celui de la demoiselle en détresse, ni celui l’héroïne ultra badasse qui n’a besoin de personne. Certes, c’est une grande enquêtrice, mais elle  avance et surmonte non pas comme une super héroïne, mais comme une femme qu’on pourrait être ou connaître. C’est ce qui la rend si attachante.

Bref, « Le Cri », c’est un thriller efficace, intense qui sort des sentiers battus. Même si la sous-intrigue scientifico-religieuse peut freiner un peu car elle mêle ces deux thèmes que tout oppose : la logique et les croyances divines. Ce qui n’empêche en rien l’envie de savoir jusqu’où l’auteur va nous emmener et quelle sera la finalité de l’histoire. C’est une lecture originale, très accessible, même pour quelqu’un comme moi qui ne s’y connaît pas en  recherche scientifique ou historique.

Les effacées [Reupload]

Les effacées [Reupload]

Résumé : 

La nouvelle enquête de Lucia Guerrero !
En Galice, un tueur kidnappe des femmes qui se lèvent tôt pour aller travailler. Des invisibles. Des effacées.
À Madrid, un autre assassin s’en prend à des milliardaires et laisse sur les murs de leurs résidences ce message : « TUONS LES RICHES ».

Deux tueurs.
Deux mondes.

Et le spectre d’un embrasement général, d’une confrontation de classes inédite et explosive. Les enjeux, qui se dévoilent peu à peu à Lucia Guerrero, enquêtrice de la Guardia civil, sont vertigineux. Quand, à son tour, elle reçoit les messages d’un expéditeur anonyme, la question se pose : serait-elle devenue un simple jouet entre les mains des deux tueurs ?

Mon avis :

J’ai connu Bernard Minier par le premier tome de cette série consacrée à Lucia. Ayant énormément aimé ce premier tome, j’ai été bien plus qu’enthousiaste quand celui-ci est sorti. Bien plus? A peine ! Dès son annonce, j’ai scruté à la moindre occasion si je le voyais sur les rayons des nouveautés. Lorsqu’il est enfin arrivé, j’ai voulu me jeter dessus. Mais obligation financière oblige, j’ai dû me résigner à me dire que je ne l’achèterais que quelques mois plus tard. C’était sans compter Monsieur Ours Polaire, qui après avoir été faire 2/3 courses est rentrée avec le livre entre les mains. J’avais 4 ans, devant les cadeaux du sapin tellement j’étais heureuse. Cependant (100 points pour… va falloir que j’arrête avec cette blague) ayant des périodes de grosse baisse de concentration, j’ai mis un peu de temps avant de commencer ma lecture.

J’ai vraiment ouvert le livre courant Juin, mais la motivation n’était pas vraiment là. Au cas où, j’emmenais le livre partout avec moi : au travail, aux toilettes, dans la voiture… Il restait perpétuellement à côté de moi pour grappiller quelques pages. Voilà que le mois de Juillet à pointer le bout de son nez et mes congés avec. Comme vous avez pu le voir sur instagram, je me suis fait une petite Pile à Lire pour mes vacances (promis je vous en parle plus longuement dans un autre article)

Mais je ne suis pas ici pour vous parler de tout ça, mais bien de ce second tome des enquêtes de Lucia Guerrero. Cette enquêtrice hors pair, au flair incroyable, à la force de caractère aussi prononcé que ses blessures. Vous comprenez que j’aime énormément ce personnage. J’ai lu quelques avis avant même d’avoir ouvert le livre, et j’ai cru comprendre que la double enquête entre les meurtres des femmes de Galice et ceux des personnalités de Madrid n’avait pas fait l’unanimité. De mon côté, j’ai bien apprécié. Cela nous permet aussi de voir que les agents peuvent être envoyés sur une autre enquête alors que la première est toujours en cours. Son professionnalisme et sa sensibilité font qu’elle garde toujours dans son esprit la première enquête et continue de communiquer avec son collègue Arias pour lui apporter son soutien et des idées de piste à creuser.

J’ai très vite remarqué le faussée qui séparait les deux affaires. Les femmes de Galice étaient enlevées, séquestrées puis assassinées. Mais sans qu’aucun sévisse ne leur aient été fait. Je sais que ça peut paraître très naïf à dire, mais j’ai trouvé que ces meurtres étaient moins sauvages. Cela n’enlève en rien la nature horrifique de l’acte en lui-même. Mais quand on compare aux assassinats de Madrid qui étaient d’une grande violence, nous avions vraiment deux salles, deux ambiances. Le premier corps retrouvé était celui de Marta Millan, dont le celui-ci fut retrouvé littéralement découpé en deux et chacune des parties dans deux lieux différents. Vous comprenez mieux pourquoi je trouvais les meurtres de Galice quand même plus « doux »? Bien sur c’est à prendre avec des pincettes.

Dans ce second roman, Bernard Minier apporte une nouvelle dimension mais également une façon d’avancer qui va de paire avec l’actualité : comment la presse relais les informations avec les buzz afin d’acquérir plus d’audience, mais aussi la viralité sur les réseaux sociaux, son impact sur la vie de notre enquêtrice et nous avons fait un pas vers le Dark Web ainsi que les services de cybercriminalité. Bien que Nacho, l’informaticien chargé de tout qui tourne autour des réseaux, du DW etc soit un cliché ambulant de geek, ne m’a pas choqué. Au contraire, je me suis énormément identifié à lui, bien qu’on ne le voit pas énormément. Ses apparitions étaient pour moi une bénédiction car c’est un personnage que j’ai vraiment aimé et très coloré.

Bien que Lucia soit une enquêtrice hors paire, son succès ne fait pas l’unanimité. Elle va se retrouver face au cyberharcèlement en recevant mail et messages haineux, menaçant de manière ANONYME (bah oui sinon ça serait trop facile hein?) Bien que nous découvrons en tant que lecteur qui en est l’auteur, Lucia, elle ne le sait pas encore. Ce qui me fait espérer qu’il y aura un troisième tome !

Je me rends compte qu’encore une fois, je vous parle quasi que de Lucia. Hors il y a deux autres personnages très présent. Arias, collègue et ami de Lucia, prend les commandes de l’affaire des disparitions en Galices. Fort de caractère, qui ne va rien lâcher jusqu’à pouvoir retrouver la dernière disparu en vie. Le tueur séquestrant ses victimes pendant 5 jours, le temps est compté mais l’espoir n’est pas perdu. Il mène l’enquête avec brio, garde son calme. Et surtout, il me faisait penser à Pompon, le chat errant qui squattait chez mes parents depuis quelques années et qui nous à quitté. Un magnifique chat blanc avec de magnifique yeux bleu… qui louchent en continu. A la différence c’est qu’Arias de louche pas mais à un fort strabisme. Est-ce que j’ai imaginé un enquêteur de l’UCO avec une tête de chat? Oui. Est-ce que je me suis attaché à Arias surtout par rapport à ça? Evidemment. Est-ce que ma manière de voir les choses est complètement WTF? Je crois qu’il n’y a pas besoin de répondre.

Enfin le deuxième personnage est Matteo Soler. Lui je ne l’aime vraiment pas. Tout au long du livre il se permet des petites remarques que j’ai trouvé ultra déplacées. Des blagues assez douteuses. Et il n’hésite pas à malmener verbalement les témoins alors que Lucia avait réussi à établir un lien pour que la personne lui parle avec confiance et non avec crainte. Bref, lui j’ai trouvé que c’était vraiment un sac à mer*e !

Vous avez vraiment besoin que je vous dise que j’ai aimé ce livre? C’est trop tard, je viens de le faire. Bien sûr, ici, il ne s’agit que de mon avis personnel. Et ce qui à pu me plaire sera peut être un défaut pour quelqu’un d’autre. En attendant, je vous laisse vous forger votre propre opinion. Mais laissez une chance à cette histoire.

Lucia [Reupload]

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Résumé :

À l’université de Salamanque, un groupe d’étudiants en criminologie découvre l’existence d’un tueur passé sous les radars depuis plusieurs décennies et qui met en scène ses victimes en s’inspirant de tableaux de la Renaissance.

À Madrid, l’enquêtrice Lucia Guerrero trouve son équipier crucifié sur un calvaire et se lance sur les traces de celui que l’on surnomme le « tueur à la colle ».

Tous vont être confrontés à leur propre passé, à leurs terreurs les plus profondes et à une vérité plus abominable que toutes les légendes et tous les mythes.

Mon avis :

« Lucia » est un roman de Bernard Minier sortie en Mars 2022. Bien avant sa sortie, beaucoup de pub avait été faites sur les réseaux sociaux, notamment Instagram où je suis beaucoup. J’ai vue de nombreuse fois le post de XO éditions passer, de même que ceux de l’auteur. Je n’avais qu’une envie : l’avoir. J’ai eu la chance que mon chéri me l’ai offert. A compter de la date de la sortie, dès que nous allions au magasin, je le voyais. J’avoue, je le prenais à chaque fois, lisait et relisait le résumé. J’ai même essayé de me convaincre que je n’aimerais pas, uniquement pour me réconforter parce que je ne pouvais pas le prendre. Puis un soir, Monsieur Ours Polaire est rentré en me disant « tiens je t’ai pris ça, comme il te faisait envie ».

Alors autant, je vois souvent des nanas super heureuse parce que leurs chéris leurs ont offert un bijou, du maquillage, un parfum. Pour moi : un livre et c’est Noël. Bien que je ne l’ai pas commencé de suite, ayant d’autres livres que je voulais lire et que j’avais eu avant. J’avais alors mis Lucia un peu de côté, mais il me faisait de l’oeil. Il m’a suivi pendant quelques mois en « prochaine lecture ».

C’est lors d’une hospitalisation, que je me suis enfin décidé à le commencé. Lucia Guerrero, l’héroïne m’a alors beaucoup tenu compagnie pour mon plus grand bonheur. Par la suite, à chaque pause déjeuné au boulot, je me gardait un bon quart d’heure pour ma lecture. Et vous savez quoi? Ça fait un bien fouuuuu !

Déjà, bouquiner pendant ma pause m’a permis de vraiment déconnecter et de profiter pleinement de ce moment. Mais en plus, j’avançais tranquillement dans ma lecture. Je m’auto-frustrais aussi car il fallait bien retourner bosser. J’évitais au maximum de devoir m’arrêter en plein chapitre, quitte à déborder un peu, c’est une horreur pour moi de ne pas pouvoir arriver jusqu’au chapitre suivant et de devoir fermer le livre en plein milieu. J’avais pour habitude de prendre le strict minimum en pause : 30 minutes. Mais ayant droit à un maximum de 45 minutes, je retournais au bureau uniquement si j’avais fini un chapitre.

Tout au long de l’histoire, j’étais persuadé que j’arrivais à suivre les pistes, à voir qui pouvait être le ou les criminels. Et bien… je me suis fais avoir en beauté. Ce n’est qu’à la fin, quand tout est développé que j’ai compris. Lorsque je me suis remémorer certaines parties du livre, j’étais en mode « Mais oui bien sur ! » même si sur le moment ça n’avait pas été si évident que ça.

Concernant les personnages, comme beaucoup ~ je présume ~ je me suis beaucoup attaché à Lucia. Son fort caractère cachant ses faiblesses. Bien que beaucoup plus de chose aurait pu être exploité concernant la mort de son coéquipier, qui est la première victime que nous découvrons à l’ouverture du livre.

Ensuite il y a le professeur Salomon Borges, criminologue à l’université de Salamanque. Un homme que j’ai très vite apprécier pour sa culture et sa manière de penser. Avec son petit groupe d’étudiant qui forme une petite famille. Chacun d’entre eux est une pièce unique. Ce livre m’a énormément plus, il est vrai qu’avoir quelques approfondissement supplémentaire sur certains personnages récurrent aurait été un énorme point fort. On voit certaines choses, mais pas suffisamment à mon goût, il manquait un petit truc. De même que nous n’avons pas eu la fin concrète de jugement concernant Le tueur au marteau, je reconnais que j’aurais apprécié savoir le final.

Bien sur, l’enquête est mené par Lucia et Salomon, c’est donc normal qu’ils soient les deux personnages centraux et qu’on en apprenne beaucoup plus sur eux. Ces jours passé à leurs côtés ont à nouveau éveiller en moi mon goût pour les thriller. Un genre littéraire que je découvre réellement ces dernières années. Avant, j’étais principalement axer sur de la romance, du contemporain et des romans avec du développement personnel. C’est grâce à mon adorable Monsieur Ours que je me suis réellement mise à découvrir un style que je lisais très peu, à mon plus grand plaisir.

Découvrir Lucia, l’Espagne, ses villes et ses paysages a été un ravissement ! Il me tarde de réussir à me procurer d’autres livres de l’auteur, tel que la saga sur le commandant Martin Servaz, qui ne compte pas moins de 7 livres :

  • Glacé
  • Le Cercle
  • N’éteins pas la lumière
  • Nuit
  • Soeurs
  • La Vallée
  • La Chasse

Si vous les avez lu, n’hésitez pas à me faire part de vos avis en commentaire ou le lien vers vos articles, se sera avec grand plaisir que je les lirais.

En bref, entre les personnages, l’écriture particulièrement addictive, le décor, le travail qu’on sent derrière cette investigation autant que se soit pour la construction de l’enquête, du décor et du suspense. Nous avons donc la un roman avec beaucoup de point fort. Bien sur tout n’est pas parfait (et heureusement encore) mais j’ai passer plus qu’un bon moment. J’ai réellement un coup de coeur pour ce livre. J’espère que nous auront l’occasion de retrouver Lucia au travers d’autres histoires.

Ça peut pas rater ! [Reupload]

Ça peut pas rater ! [Reupload]

Résumé :

– J’en ai ras le bol des mecs. Vous me gonflez?! J’en ai plus qu’assez de vos sales coups?! C’est votre tour de souffrir!

Ma voix résonne dans tout le quartier. Et là, trempée, titubante, épuisée, je prends une décision sur laquelle je jure de ne jamais revenir : je ne vais plus rien leur passer. On remet les compteurs à zéro. On renverse la vapeur. Je vais faire payer ce fumier. Chaque joueur doit vous donner mille baffes. Je vais me venger de tout. Puisque aucun bonheur ne descendra d’un ciel illusoire, je suis prête à aller chercher le peu qui me revient jusqu’au fond des enfers.

La gentille Marie est morte, noyée de chagrin. À présent, c’est la méchante Marie qui est aux commandes. À partir de maintenant, je renvoie les ascenseurs et je rends la monnaie de toutes les pièces. Les chiens de ma chienne sont nés et il y en aura pour tout le monde. La vengeance est un plat qui se mange froid et je suis surgelée. La rage m’étouffe, la haine me consume.

Mon avis :

Haaa Gilles Legardinier… Franchement ses bouquins devraient être remboursé par la sécu tellement ils sont anti-dépresseur ! De tout ses livres que j’ai lu, c’est pour le moment mon préféré. J’ai passé tellement de moment à rire que je devais faire des pauses pour souffler un peu.

Marie, notre héroïne, est vraiment le personnage auquel je m’identifie le mieux, ainsi que sa meilleure amie et collègue Emilie. Elles ont un humour bien à elles et des punchlines dont j’aurais tout à fait été capable. On passe un excellent moment entre les pages. C’est sans compter les frasques de Valérie. La chasse à l’inconnu qui écrit des lettres. Et l’amitié grandissante entre Marie et les gars du service qualité qui sont terrible !

Mais je vous l’avoue. Je suis jalouse. Jalouse de Marie. Enfin presque. Je vous explique. Je ne suis pas du tout jalouse de ce qu’elle a vécu avec Hugues et de comment il a agit avec elle. Mais la manière dont l’homme mystérieux des lettres, tente son approche, je trouve ça terriblement romantique. Et flippant. Faut l’avouer on a un petit côté maso à kiffer les allumés de service dans les bouquins.

Il y a tellement de chose que je pourrais vous dire, mais j’ai peur de vous spoiler. Je pourrais vous parler de Paracétamole, dont le nom m’a valu un bon fou rire. Les coups de planche sur Pépito… un autre fou rire. La dernière lettre de l’HMDL (l’homme mystérieux des lettres) qui était juste géniale ! et qui m’a aussi fait rire… La lettre de Mémé Valentine. Le stratagème pour le dossier Bleu. Le soutien-gorge de Valérie. Les pas de danse de Pétula (et rien que pour elle : juste son nom). L’histoire avec le prof de théâtre. Il y a vraiment trop de chose à vous énoncer. Mais sachez une chose les copains, il est possible que vous soyez déçu par ce livre, ou qu’il ne vous convienne pas. On ne peut pas plaire à tout le monde. Cependant, se serait vraiment dommage de passer à côté de cette pépite. Je vous le conseille vivement et espère avoir vos retours. Aurais-je bien fait de vous le conseiller?

En attendant, je vais replacer ce petit bijou dans la bibliothèque. Et me connaissant, dans quelques mois je le ressors pour éviter une rechute de moral. Je vous le dit : un vrai shoot en papier. Il faudrait que les médecins puissent prescrire des livres… « Je vous met une dose de   »Ça peut pas rater ! » ainsi qu’un peu de « Demain j’arrête » et ça devrait aller mieux, si une rechute se fait sentir n’hésitez pas à reprendre des doses à volonté. Les effets secondaires? Fou rire intempestif, émotivité accrue et bonne humeur »

Il est grand temps de rallumer les étoiles [Reupload]

Il est grand temps de rallumer les étoiles [Reupload]

Résumé :

Anna, 37 ans, croule sous le travail et les relances des huissiers. Ses filles, elle ne fait que les croiser au petit déjeuner. Sa vie défile, et elle l’observe depuis la bulle dans laquelle elle s’est enfermée. À 17 ans, Chloé a des rêves plein la tête mais a choisi d’y renoncer pour aider sa mère. Elle cherche de l’affection auprès des garçons, mais cela ne dure jamais. Comme le carrosse de Cendrillon, ils se transforment après l’amour. Lily, du haut de ses 12 ans, n’aime pas trop les gens. Elle préfère son rat, à qui elle a donné le nom de son père, parce qu’il a quitté le navire. Le jour où elle apprend que ses filles vont mal, Anna prend une décision folle : elle les embarque pour un périple en camping-car, direction la Scandinavie. Si on ne peut revenir en arrière, on peut choisir un autre chemin.

 

Mon avis :

Vous vous doutez de l’avis que je vais donné n’est-ce pas? Il va être ultra positif. J’aimerais pouvoir vous dire que c’est la magie de Virginie Grimaldi et c’est presque ça ! Jusqu’à présent je n’ai jamais été déçu par ses livres et je doute l’être un jour… si je le suis ça sera littéralement la descente aux enfers niveau émotionnel !
Lorsque je l’ai vue à la librairie à sa sortie, j’ai su qu’il me le fallait ! « Comme d’hab » j’ai envie de dire. J’avais déjà trois autres de ses livres qui étaient déjà des coups de coeur (en pluuuuuus) alors c’était évidemment logique qu’il fallait absolument que j’obtiennes aussi celui-ci !

Nous retrouvons Anna, une femme vivant seule avec ses deux filles, Chloé, 17 ans, et Lily, 12 ans. Surendetté, elle se retrouve sans emploi après un licenciement. Elle se rend compte que ses filles souffrent et décide sur un gros coup de tête de les emmener dans un road trip. Elle espère resserrer les liens et essayer de comprendre comment leur vie à basculer.

J’ai su dès les premières lignes que j’allais l’adorer, j’ai très vite été séduite le charme de l’écriture de Virginie. Nous avons donc, au travers de l’histoire, le point de vue de nos trois nanas. Ce qui nous apporte une touche de fraîcheur. La maturité d’Anna, l’impatience de l’adolescence de Chloé et l’innocence de Lily.
En toute honnêteté, j’ai lu ce livre dans une période de ma vie ou je n’étais vraiment pas bien, et cette lecture m’a énormément apporté surtout pour mon petit coeur. Par la suite, je l’ai relu au moins 5 fois. Et 5 fois coup de coeur ! Comment ça « 5 » c’est trop? Quand on aime on ne compte pas mes ptites plumes dorées !

Le lien entre Anna et ses filles est très fort, il s’intensifie au fur et à mesure que les pages se tournent. Les autres personnages : Julien et Noé, Diego et Edgar, Marine et Greg, François et Françoise et leurs enfants Louise et Louis, sont merveilleux, touchant, énervant et hilarant en même temps. Autant de personnalité, de vécu qui nous touchent, nous font réfléchir.
Il y a un tel élan d’espoir, d’amour, de joie. Mais il y a aussi la colère, la déception, les désillusions pour finir sur une grande leçon de vie.

Je me suis reconnus dans nos trois héroïnes. Certaines facettes de leurs personnalités me correspondait. J’étais alors touché de manière bien plus intime et sentimentale. Honnêtement, je ne pensais pas avoir un tel coup de foudre. Mais c’est un fait, j’ai pleuré et rit avec nos personnages. J’ai vécu avec eux pendant les deux mois ou ils m’ont accompagné. Au moment où je terminais les dernières pages, mon coeur se serrait. Et maintenant que je vous écris ces dernières lignes, je sais que c’est mon “au revoir” à cet univers. Et à chaque relecture, c’est une immense plaisir de me retrouvé dans ce voyage. Je n’ai pas les mots pour vous dire à quel point j’ai été conquise !

C’est Lundi, que lisez-vous? #1

C’est Lundi, que lisez-vous? #1

Bien chère Soeur, bien cher Frère,

Nous sommes réunis aujourd’hui… d’accord, d’accord. J’arrête ici le côté un peu planplan de ce qu’on peu trouver dans beaucoup d’article. Je pense que pour beaucoup, vous savez ce qu’est le rendez-vous « C’est lundi, que lisez-vous? ». Pour ceux qui ne le connaissent pas, je vous l’explique avec mon côté flemmarde par ce qu’on trouve sur presque tout les blogs (et que j’essaierais de vous remettre chaque fois que j’y participerais) :

Rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books. Repris par Galleane puis par Camille du blog I believe in pixie dust C’est maintenant Les Paravers de Millina qui s’en occupe actuellement. On répond comme chaque lundi à quatre petites questions :

1. Qu’ai-je chroniqué la semaine passée?
2. Qu’ai-je lu la semaine passée ?
3. Que suis-je en train de lire en ce moment ?
4. Que vais-je lire ensuite ?

Comme d’habitude, je me la joue en free style et même si je vous parle de mes lectures. Dans les prochains rendez-vous je risque de partir un peu dans tous les sens. Mais que voulez-vous, on est cramé du bocal ou on ne l’est pas non?

La semaine passé s’est déroulé sous le thème des Mangas. Depuis que je suis ado, j’adore ces lectures. Mais fautes de pouvoir pousser les murs de mon appart, j’ai plutôt investi dans une Kindle qui m’offre une capacité de livre grandiose. Même si je n’ai pas un budget illimité, il n’y a que peut de différence de prix avec les formats papiers. C’est vraiment une question de place. Si j’avais un très grand logement, croyez moi, je les aurais tous entre les mains.

J’ai donc commencé la série « Dr Stone » tout doucement, ayant vraiment adorée l’anime, je me suis dis que ça serait sympa de lire l’œuvre originale. J’avais initialement lu le premier tome pendant mes vacances cet été, mais pour le bien de ma mémoire, je l’ai relu avant d’entamer le second. Pour « La boutique d’Artefact » je ne sais même plus comment j’ai connu ce titre. Je crois que c’était par le compte d’un membre de Babelio. L’histoire est très sympa et le tome 3 ne sort pas avant Juin 2025 à mon grand désespoir. De plus l’histoire se passe à Paris, bien que ça ne soit pas dans le monde que nous connaissons actuellement, je suis très enthousiaste par ce nouvel univers. Pour « Hunter x Hunter » c’est une relecture. C’est d’ailleurs un de me s mangas préférés (et anime aussi) et me replonger dedans me fait un bien fou. J’ai connu cette série quand j’étais au lycée et elle me plaît toujours autant.

Je vais continuer niveau manga avec la suite d’Hunter x Hunter. Puis « Love Baka » qui avait l’air bien sympa. Côté roman, j’aimerais réussir à terminé « Le Chêne et la Foudre » ainsi que « Les enfants d’Aliel » que j’avais mis en pause depuis cet été.

Cette année, Noël ne s’est pas fait sous le signe des livres, ne vous inquiétez pas j’ai laaaaaaaargement été gâté autrement puisque Mr Ours Polaire m’a offert un magnifique PC gamer sur le thème de Nezuko Kamado. Cependant ma petite maman m’a envoyé des romances de Noël et mon très cher Juju d’amour m’a offert « Longue vie au mal » en édition relié qui, au passage, est une pure merveille pour les yeux.

 

Et pour finir, je participe sur Instagram à un nouveau challenge Livresque, n’hésitez pas à aller sur la page de Books_and _twinw_family_life pour vous renseignez. Il démarre le 06 janvier 2025 et termine le 30 mars 2025. Je fais partie de la team Loup Garou à mon plus grand plaisir !

 

 

 

 

Chaque semaine et chaque mois, des thèmes de lecture pour gagner des points bonus. Ce qui promet un premier trimestre rempli de découverte livresque ! J’ai hâte de vous partager tout ça.

 

Replay [Reupload]

Replay [Reupload]

Résumé :

“Ce jeu va nous permettre de revivre notre passé et de nous transformer, de nous RePlay. Pour aller mieux. pour nous réconcilier avec nous-mêmes et avec les autres. On va pouvoir tout rejouer. Je l’ai créé grâce à toi et pour toi. Tu m’as inspiré. Je viens te l’offrir.” 

Un concepteur de jeu vidéo génial et manipulateur.
Une jeune femme sous l’emprise de l’homme et de sa création.
Un univers virtuel révolutionnaire.
Un roman terrifiant de réalité…

 

Mon avis : 

Lorsqu’en allant faire les courses à Leclerc, je suis tombé sur ce livre, j’ai trouvé le résumé particulièrement alléchant. Comme je suis à fond dans les thrillers depuis plusieurs mois, il a titillé ma curiosité. Quelques jours plus tard, après une prise de bec avec Monsieur Ours Polaire, il m’a ramené le livre. Vous imaginez ma réaction “Ce n’était pas nécessaire” en fronçant les sourcils avec une voix pas du tout convaincue par ses propres paroles? Lui il avait un sourire jusque derrière les oreilles. 

Puis est venue le début de ma lecture. Vraiment, je ne m’attendais pas du tout à ça. Enfin si un peu, mais je me comprends. Les premiers chapitres, j’ai eu du mal à me mettre dedans. Une fois vraiment plongé, ça a été. Mais plus les pages passaient, plus j’avais envie de tarter Loïs, l’héroïne. Il y a eu beaucoup de moment où ses réactions n’étaient pas logiques. Je comprends totalement le côté “je suis perdu”, “je suis sous l’emprise de…” Mais passer d’un “c’est un connard manipulateur, si je pouvais je l’enterrerais vivant pour ce qu’il m’a fait” à “il est tellement sexy que je lui sauterais bien dessus en mode porno” c’est assez ahurissant. Bon ok j’exagère peut-être un peu… quoique pas tant que ça en fait.

Et en parlant de Tristan, le dit connard manipulateur. Bon il est vraiment manipulateur, c’est un fait. Il est obsédé de manière maladive par Loïs. Je trouvais ça un peu mignon. Ouai nous les livraddicts on est un peu chelou. On aime bien les psychopathes bipolaires en puissance obsédés par leurs victimes, on les trouve terriblement irrésistible, et puis apparemment il est ultra beau gosse. Mais avouez que ça nous arriverait en IRL, on serait surement les premières à flipper comme des malades. En tout cas, ça serait mon cas et j’assume entièrement ma trouillardise. 

A côté de ça, on a une sorte d’investigation concernant les réelles intentions de Tristan, sa société, MindTech, qu’il dirige avec son frère Ben concernant ce jeu Replay. C’est très intéressant sur le fond. Mais sur la forme, il manque certaines choses. Sur une grosse partie de l’histoire l’avancée était assez plate. Je cherchais même le côté thriller. On se retrouve avec énormément de passages descriptifs qui le sont, soyons honnête, beaucoup trop. Je suis sur que s’il y avait eu des miettes de biscotte tombées sur la table, elles auraient été décrites. Décrire les lieux dans lesquels les personnages sont, je suis totalement pour. Décrire les lieux dans les moindre détail j’en suis beaucoup moins fan, ça a enlevé beaucoup de charme à ce livre.

C’est sans compter certains passages ou on se demande ce qu’ils foutent la. Tout d’un coup, sortie d’on ne sait où, on a l’expérience qu’ont vécu certains joueurs de Replay et par la suite, on n’en entend plus du tout parler. Était ce pour démontrer que le jeu était un succès? Que beaucoup revivent des moments tragiques de leur vie pour enfin s’en sortir? Comme je le disais, le fond est très bon, mais exploité de manière très maladroite. 

Et enfin, il y a aussi le cas de l’écriture des chapitres qui m’a un peu perturbé. Effectivement, on sait quand il s’agit de Loïs, puisque lorsque c’est ses parties, c’est écrit en “je”. Les autres personnages c’est “il”. Jusque là je comprends. Mais à aucun moment ce n’est indiqué quand on passe d’un personnage à un autre, ni auquel. Parfois, ce n’était pas d’un chapitre à l’autre, mais directement d’un paragraphe à l’autre. Heureusement qu’il est mentionné le nom du personnage en mode “[Untel] se dit que prendre un bain lui ferait du bien” sinon on ne saurait pas de quel personnage on parlait. 

Tant que je parle des personnages. L’histoire se concentre essentiellement sur Loïs et Tristan. Je comprends, c’est à peu près correctement centré. Cependant, on rencontre d’autres personnages, certains qui ne nous apporte pas grand chose et on se demande à quoi ils servent (les joueurs dont on a les retour d’expérience notamment) et d’autres, on les voit un peu, mais on ne sait au final quasi rien, comme la mère et le frère de Tristan, on sait qu’ils ont un passé difficile, qu’ils souffrent des conséquences de ce passé, on a quelques scènes, mais rien de bien concret, il y a beaucoup trop de blanc les concernant alors qu’ils sont important par rapport à notre hurluberlu. 

Tout comme le personnage du Professeur Marx qui aurait pu être encore plus intéressant, plus approfondi, ainsi que Flo, ou par moment, je me demandais un peu ce qu’elle foutait la. Par contre, j’ai vraiment beaucoup aimé Avel, et j’aurais aimé en apprendre plus sur lui. On connaît certains éléments, mais pas trop non plus. 

En bref, RePlay ne sera pas pour moi LE livre de l’année. Je l’ai bien aimé, mais sans plus. Il ne me laissera pas un souvenir impérissable, mais le moment que j’ai passé avec était globalement sympa. Je n’ai pas vraiment été déçu mais je n’ai pas non plus été conquise. Beaucoup d’éléments de l’histoire auraient pu être approfondis, les descriptifs de lieu raccourci et la ça aurait pu frôler le coup de cœur. 

Nos cicatrices [Reupload]

Nos cicatrices [Reupload]

Résumé : 

« Certaines cicatrices sont invisibles, mais n’en sont pas moins douloureuses. »

Quand Léna emménage en région parisienne, elle ne tarde pas à découvrir que son nouveau logement est mal isolé. Elle entend tout ce qui se passe chez son voisin, charmant, au demeurant, si l’on oublie ses horribles cauchemars à répétition. 

Le problème, c’est que l’inverse est vrai et que Nathan est aux premières loges pour assister aux remontrances que la mère de Léna ne manque pas de faire à cette dernière à chacune de ses visites hebdomadaires. 

Très vite, cet ancien militaire comprend que si certaines de ses cicatrices sont physiques et visibles, celles de Léna sont plus profondes et invisibles. 

Il décide alors d’aider la souris à tenir tête au dragon, sans savoir encore que ce petit bout de femme lui permettra de retrouver le goût de vivre.

Mon avis : 

Lorsque Rose Matthews a lancé un appel à partenariat pour la sortie de son livre sur un groupe Facebook, je ne m’attendais vraiment pas à ce qu’elle accepte ma demande. Depuis quelques années, je m’étais éloignée de ce type d’engagement : trop de pression, trop d’attente de la part de certains auteurs. Sans parler des critères parfois trop exigeants. Il m’est déjà arrivé de voir des propositions de service presse imposant un nombre minimum de vues sur un blog pour être accepté(e). Un SP sert avant tout à faire connaître un livre, mais c’est aussi l’occasion d’obtenir des premiers retours de lecture, non? 

« Nos cicatrices » est un roman auto-édité, j’étais influencée par des idées reçues sur ce type d’édition. Il y a une dizaine d’années, je pensais qu’un auteur qui n’était pas publié par une maison d’édition n’avait pas de talent. Après avoir eu des déceptions avec des maisons d’édition et quelques pépites chez les autoédités, j’ai compris que les perles pouvaient se trouver partout.

Assez donné dans le hors sujet. Et si je vous parlais du livre? 

En lisant le résumé, je savais que l’histoire allait me plaire. C’était totalement le style de lecture dans lequel j’aime me plonger. J’avoue que lire en format numérique m’a un peu freiné au début. Cela faisait une éternité que je n’avais pas allumé ma liseuse. Mais avant tout, il fallait que je la retrouve. J’ai eu peur de l’avoir perdue, pire encore, de l’avoir oubliée dans un de mes cartons de déménagement ! Puis, ce fut la galère pour  réussir à y mettre le fichier. J’ai dû la réinitialiser, heureusement, sans regret. Enfin, j’ai pu commencer ma lecture, et dès le premier chapitre, j’ai totalement accroché ! Impossible de décroché, je l’ai dévoré en moins de 24 heures, c’est dire à quel point je l’ai trouvé génial !

On retrouve donc Léna, une jeune femme timide, n’ayant absolument aucune confiance en elle qui emménage dans l’appartement d’un petit immeuble près de son boulot et qui a des cloisons en papier à cigarette. Très rapidement, elle fait la connaissance de Nathan. Son voisin de palier, ancien militaire, qui au cours d’un accident lors d’une mission à perdu un bras. Les choses s’enchaînent très vite et vous vous doutez l’amour s’en mêle. 

D’habitude, je peste quand ça va trop vite. Mais la plume de Rose Matthews est telle qu’on est totalement charmé et que la vitesse à laquelle la relation entre nos deux tourtereaux avance ne choque même pas. Au contraire, je me suis même mise à prier les dieux de la romance pour que ça aille plus vite. J’espérais des regards plus appuyé, pleins de non-dit…. Je me suis mise à rêver de Nathan. Ce mec est un fantasme ambulant.

 Plus qu’une histoire d’amour, l’autrice nous parle d’un fait de société qu’il faut évoquer : la violence. Non pas à travers le vécu de Nathan, mais par celui de Léna. Très vite nous comprenons que notre petite Souris (comme Nathan aime appeler notre héroïne) a grandi sous la domination de sa mère narcissique et tyrannique. En bref un vrai dragon ! Je dirais même qu’à côté d’elle, les dragons sont de petites créatures très tendres et affectueuses, que leurs flammes sont comme un câlin tout doux comparées aux répliques dénigrantes que doit subir notre petite protégée. 

Tout comme pour “Le passager sans visage” j’ai été peiné, choqué, horrifié, révolté par le comportement de cette mère, qui pour moi n’en est clairement pas une. J’ai alors pensé à ma propre Maman, et j’ai été envahi d’un immense amour. Je me suis dit que j’avais vraiment de la chance d’avoir une mère aimante, se transformant en dragon pour carboniser les personnes qui voulaient me faire du mal tout en étant avec moi bienveillante, toujours prête à  me tirer vers le haut. Alors, pour Léna, j’ai éprouvé énormément de compassion, de tendresse pour ce petit bout de femme qui doit, à 25 ans, se reconstruire pour échapper à une mère a essayé d’en faire son petit toutou sur qui passer ses nerfs. 

Tout au long du livre, il nous ai rappeler que les blessures ne sont pas toujours visible. Certaines sont à l’intérieur et sont tout aussi douloureuse et traumatisante. Pour ceux qui le connaisse (vue que c’est un titre relativement célèbre) j’ai pensée au livre “13 reasons why” qui traite lui du harcèlement scolaire – entre autre – et du fait que les gens restent spectateurs de l’injustice se passant sous leurs yeux.

Ici, nous avons une forme différente de violence. Avec chance, le message délivré est qu’il est toujours possible de s’en sortir. Le premier pas est de ce rendre compte des choses. De ne pas hésité à demander à l’aide. A accepter les mains qui nous sont tendu. Et petit à petit, avec du travail sur soit même, les choses évoluent de manière positive. 

J’avoue que j’ai été un peu triste à la fin de ma lecture concernant le père de Léna. Je crois que j’aurais aimé qu’il ouvre les yeux sur sa femme. Peut-être qu’il se rend bien compte des choses. Mais il n’avait que des regards désolé. Rien de bien concret. J’aurais aimé découvrir qu’il était lui aussi une victime et qu’il évolue en voyant sa fille grandir. Malheureusement, c’est aussi un triste réalité, certains n’arrivent pas à se résoudre à changer de rôle et à s’améliorer. 

Quand aux personnages de Marie et Mike, autant l’une est attachante, autant l’autre on a envie de le secouer comme un prunier et de lui coller des baffes. Mais dans les grandes lignes, ils restent l’un comme l’autre, des personnages important.

En bref, voici une lecture que j’ai vraiment adorée ! J’espère sincèrement que Rose Matthews va continuer dans son élan et nous offrir d’autres livres. Sincèrement, j’ai été enchantée de découvrir ce titre et je remercie chaleureusement l’autrice qui m’a donner sa confiance pour ce Service Presse. 

Je recommande cette lecture de tout mon petit coeur et j’espère que vous l’apprécierais autant que moi. N’hésitez pas à me faire part de vos ressentis 😉