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Month: décembre 2024

C’est Lundi, que lisez-vous? #1

C’est Lundi, que lisez-vous? #1

Bien chère Soeur, bien cher Frère,

Nous sommes réunis aujourd’hui… d’accord, d’accord. J’arrête ici le côté un peu planplan de ce qu’on peu trouver dans beaucoup d’article. Je pense que pour beaucoup, vous savez ce qu’est le rendez-vous « C’est lundi, que lisez-vous? ». Pour ceux qui ne le connaissent pas, je vous l’explique avec mon côté flemmarde par ce qu’on trouve sur presque tout les blogs (et que j’essaierais de vous remettre chaque fois que j’y participerais) :

Rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books. Repris par Galleane puis par Camille du blog I believe in pixie dust C’est maintenant Les Paravers de Millina qui s’en occupe actuellement. On répond comme chaque lundi à quatre petites questions :

1. Qu’ai-je chroniqué la semaine passée?
2. Qu’ai-je lu la semaine passée ?
3. Que suis-je en train de lire en ce moment ?
4. Que vais-je lire ensuite ?

Comme d’habitude, je me la joue en free style et même si je vous parle de mes lectures. Dans les prochains rendez-vous je risque de partir un peu dans tous les sens. Mais que voulez-vous, on est cramé du bocal ou on ne l’est pas non?

La semaine passé s’est déroulé sous le thème des Mangas. Depuis que je suis ado, j’adore ces lectures. Mais fautes de pouvoir pousser les murs de mon appart, j’ai plutôt investi dans une Kindle qui m’offre une capacité de livre grandiose. Même si je n’ai pas un budget illimité, il n’y a que peut de différence de prix avec les formats papiers. C’est vraiment une question de place. Si j’avais un très grand logement, croyez moi, je les aurais tous entre les mains.

J’ai donc commencé la série « Dr Stone » tout doucement, ayant vraiment adorée l’anime, je me suis dis que ça serait sympa de lire l’œuvre originale. J’avais initialement lu le premier tome pendant mes vacances cet été, mais pour le bien de ma mémoire, je l’ai relu avant d’entamer le second. Pour « La boutique d’Artefact » je ne sais même plus comment j’ai connu ce titre. Je crois que c’était par le compte d’un membre de Babelio. L’histoire est très sympa et le tome 3 ne sort pas avant Juin 2025 à mon grand désespoir. De plus l’histoire se passe à Paris, bien que ça ne soit pas dans le monde que nous connaissons actuellement, je suis très enthousiaste par ce nouvel univers. Pour « Hunter x Hunter » c’est une relecture. C’est d’ailleurs un de me s mangas préférés (et anime aussi) et me replonger dedans me fait un bien fou. J’ai connu cette série quand j’étais au lycée et elle me plaît toujours autant.

Je vais continuer niveau manga avec la suite d’Hunter x Hunter. Puis « Love Baka » qui avait l’air bien sympa. Côté roman, j’aimerais réussir à terminé « Le Chêne et la Foudre » ainsi que « Les enfants d’Aliel » que j’avais mis en pause depuis cet été.

Cette année, Noël ne s’est pas fait sous le signe des livres, ne vous inquiétez pas j’ai laaaaaaaargement été gâté autrement puisque Mr Ours Polaire m’a offert un magnifique PC gamer sur le thème de Nezuko Kamado. Cependant ma petite maman m’a envoyé des romances de Noël et mon très cher Juju d’amour m’a offert « Longue vie au mal » en édition relié qui, au passage, est une pure merveille pour les yeux.

 

Et pour finir, je participe sur Instagram à un nouveau challenge Livresque, n’hésitez pas à aller sur la page de Books_and _twinw_family_life pour vous renseignez. Il démarre le 06 janvier 2025 et termine le 30 mars 2025. Je fais partie de la team Loup Garou à mon plus grand plaisir !

 

 

 

 

Chaque semaine et chaque mois, des thèmes de lecture pour gagner des points bonus. Ce qui promet un premier trimestre rempli de découverte livresque ! J’ai hâte de vous partager tout ça.

 

Replay [Reupload]

Replay [Reupload]

Résumé :

“Ce jeu va nous permettre de revivre notre passé et de nous transformer, de nous RePlay. Pour aller mieux. pour nous réconcilier avec nous-mêmes et avec les autres. On va pouvoir tout rejouer. Je l’ai créé grâce à toi et pour toi. Tu m’as inspiré. Je viens te l’offrir.” 

Un concepteur de jeu vidéo génial et manipulateur.
Une jeune femme sous l’emprise de l’homme et de sa création.
Un univers virtuel révolutionnaire.
Un roman terrifiant de réalité…

 

Mon avis : 

Lorsqu’en allant faire les courses à Leclerc, je suis tombé sur ce livre, j’ai trouvé le résumé particulièrement alléchant. Comme je suis à fond dans les thrillers depuis plusieurs mois, il a titillé ma curiosité. Quelques jours plus tard, après une prise de bec avec Monsieur Ours Polaire, il m’a ramené le livre. Vous imaginez ma réaction “Ce n’était pas nécessaire” en fronçant les sourcils avec une voix pas du tout convaincue par ses propres paroles? Lui il avait un sourire jusque derrière les oreilles. 

Puis est venue le début de ma lecture. Vraiment, je ne m’attendais pas du tout à ça. Enfin si un peu, mais je me comprends. Les premiers chapitres, j’ai eu du mal à me mettre dedans. Une fois vraiment plongé, ça a été. Mais plus les pages passaient, plus j’avais envie de tarter Loïs, l’héroïne. Il y a eu beaucoup de moment où ses réactions n’étaient pas logiques. Je comprends totalement le côté “je suis perdu”, “je suis sous l’emprise de…” Mais passer d’un “c’est un connard manipulateur, si je pouvais je l’enterrerais vivant pour ce qu’il m’a fait” à “il est tellement sexy que je lui sauterais bien dessus en mode porno” c’est assez ahurissant. Bon ok j’exagère peut-être un peu… quoique pas tant que ça en fait.

Et en parlant de Tristan, le dit connard manipulateur. Bon il est vraiment manipulateur, c’est un fait. Il est obsédé de manière maladive par Loïs. Je trouvais ça un peu mignon. Ouai nous les livraddicts on est un peu chelou. On aime bien les psychopathes bipolaires en puissance obsédés par leurs victimes, on les trouve terriblement irrésistible, et puis apparemment il est ultra beau gosse. Mais avouez que ça nous arriverait en IRL, on serait surement les premières à flipper comme des malades. En tout cas, ça serait mon cas et j’assume entièrement ma trouillardise. 

A côté de ça, on a une sorte d’investigation concernant les réelles intentions de Tristan, sa société, MindTech, qu’il dirige avec son frère Ben concernant ce jeu Replay. C’est très intéressant sur le fond. Mais sur la forme, il manque certaines choses. Sur une grosse partie de l’histoire l’avancée était assez plate. Je cherchais même le côté thriller. On se retrouve avec énormément de passages descriptifs qui le sont, soyons honnête, beaucoup trop. Je suis sur que s’il y avait eu des miettes de biscotte tombées sur la table, elles auraient été décrites. Décrire les lieux dans lesquels les personnages sont, je suis totalement pour. Décrire les lieux dans les moindre détail j’en suis beaucoup moins fan, ça a enlevé beaucoup de charme à ce livre.

C’est sans compter certains passages ou on se demande ce qu’ils foutent la. Tout d’un coup, sortie d’on ne sait où, on a l’expérience qu’ont vécu certains joueurs de Replay et par la suite, on n’en entend plus du tout parler. Était ce pour démontrer que le jeu était un succès? Que beaucoup revivent des moments tragiques de leur vie pour enfin s’en sortir? Comme je le disais, le fond est très bon, mais exploité de manière très maladroite. 

Et enfin, il y a aussi le cas de l’écriture des chapitres qui m’a un peu perturbé. Effectivement, on sait quand il s’agit de Loïs, puisque lorsque c’est ses parties, c’est écrit en “je”. Les autres personnages c’est “il”. Jusque là je comprends. Mais à aucun moment ce n’est indiqué quand on passe d’un personnage à un autre, ni auquel. Parfois, ce n’était pas d’un chapitre à l’autre, mais directement d’un paragraphe à l’autre. Heureusement qu’il est mentionné le nom du personnage en mode “[Untel] se dit que prendre un bain lui ferait du bien” sinon on ne saurait pas de quel personnage on parlait. 

Tant que je parle des personnages. L’histoire se concentre essentiellement sur Loïs et Tristan. Je comprends, c’est à peu près correctement centré. Cependant, on rencontre d’autres personnages, certains qui ne nous apporte pas grand chose et on se demande à quoi ils servent (les joueurs dont on a les retour d’expérience notamment) et d’autres, on les voit un peu, mais on ne sait au final quasi rien, comme la mère et le frère de Tristan, on sait qu’ils ont un passé difficile, qu’ils souffrent des conséquences de ce passé, on a quelques scènes, mais rien de bien concret, il y a beaucoup trop de blanc les concernant alors qu’ils sont important par rapport à notre hurluberlu. 

Tout comme le personnage du Professeur Marx qui aurait pu être encore plus intéressant, plus approfondi, ainsi que Flo, ou par moment, je me demandais un peu ce qu’elle foutait la. Par contre, j’ai vraiment beaucoup aimé Avel, et j’aurais aimé en apprendre plus sur lui. On connaît certains éléments, mais pas trop non plus. 

En bref, RePlay ne sera pas pour moi LE livre de l’année. Je l’ai bien aimé, mais sans plus. Il ne me laissera pas un souvenir impérissable, mais le moment que j’ai passé avec était globalement sympa. Je n’ai pas vraiment été déçu mais je n’ai pas non plus été conquise. Beaucoup d’éléments de l’histoire auraient pu être approfondis, les descriptifs de lieu raccourci et la ça aurait pu frôler le coup de cœur. 

Nos cicatrices [Reupload]

Nos cicatrices [Reupload]

Résumé : 

« Certaines cicatrices sont invisibles, mais n’en sont pas moins douloureuses. »

Quand Léna emménage en région parisienne, elle ne tarde pas à découvrir que son nouveau logement est mal isolé. Elle entend tout ce qui se passe chez son voisin, charmant, au demeurant, si l’on oublie ses horribles cauchemars à répétition. 

Le problème, c’est que l’inverse est vrai et que Nathan est aux premières loges pour assister aux remontrances que la mère de Léna ne manque pas de faire à cette dernière à chacune de ses visites hebdomadaires. 

Très vite, cet ancien militaire comprend que si certaines de ses cicatrices sont physiques et visibles, celles de Léna sont plus profondes et invisibles. 

Il décide alors d’aider la souris à tenir tête au dragon, sans savoir encore que ce petit bout de femme lui permettra de retrouver le goût de vivre.

Mon avis : 

Lorsque Rose Matthews a lancé un appel à partenariat pour la sortie de son livre sur un groupe Facebook, je ne m’attendais vraiment pas à ce qu’elle accepte ma demande. Depuis quelques années, je m’étais éloignée de ce type d’engagement : trop de pression, trop d’attente de la part de certains auteurs. Sans parler des critères parfois trop exigeants. Il m’est déjà arrivé de voir des propositions de service presse imposant un nombre minimum de vues sur un blog pour être accepté(e). Un SP sert avant tout à faire connaître un livre, mais c’est aussi l’occasion d’obtenir des premiers retours de lecture, non? 

« Nos cicatrices » est un roman auto-édité, j’étais influencée par des idées reçues sur ce type d’édition. Il y a une dizaine d’années, je pensais qu’un auteur qui n’était pas publié par une maison d’édition n’avait pas de talent. Après avoir eu des déceptions avec des maisons d’édition et quelques pépites chez les autoédités, j’ai compris que les perles pouvaient se trouver partout.

Assez donné dans le hors sujet. Et si je vous parlais du livre? 

En lisant le résumé, je savais que l’histoire allait me plaire. C’était totalement le style de lecture dans lequel j’aime me plonger. J’avoue que lire en format numérique m’a un peu freiné au début. Cela faisait une éternité que je n’avais pas allumé ma liseuse. Mais avant tout, il fallait que je la retrouve. J’ai eu peur de l’avoir perdue, pire encore, de l’avoir oubliée dans un de mes cartons de déménagement ! Puis, ce fut la galère pour  réussir à y mettre le fichier. J’ai dû la réinitialiser, heureusement, sans regret. Enfin, j’ai pu commencer ma lecture, et dès le premier chapitre, j’ai totalement accroché ! Impossible de décroché, je l’ai dévoré en moins de 24 heures, c’est dire à quel point je l’ai trouvé génial !

On retrouve donc Léna, une jeune femme timide, n’ayant absolument aucune confiance en elle qui emménage dans l’appartement d’un petit immeuble près de son boulot et qui a des cloisons en papier à cigarette. Très rapidement, elle fait la connaissance de Nathan. Son voisin de palier, ancien militaire, qui au cours d’un accident lors d’une mission à perdu un bras. Les choses s’enchaînent très vite et vous vous doutez l’amour s’en mêle. 

D’habitude, je peste quand ça va trop vite. Mais la plume de Rose Matthews est telle qu’on est totalement charmé et que la vitesse à laquelle la relation entre nos deux tourtereaux avance ne choque même pas. Au contraire, je me suis même mise à prier les dieux de la romance pour que ça aille plus vite. J’espérais des regards plus appuyé, pleins de non-dit…. Je me suis mise à rêver de Nathan. Ce mec est un fantasme ambulant.

 Plus qu’une histoire d’amour, l’autrice nous parle d’un fait de société qu’il faut évoquer : la violence. Non pas à travers le vécu de Nathan, mais par celui de Léna. Très vite nous comprenons que notre petite Souris (comme Nathan aime appeler notre héroïne) a grandi sous la domination de sa mère narcissique et tyrannique. En bref un vrai dragon ! Je dirais même qu’à côté d’elle, les dragons sont de petites créatures très tendres et affectueuses, que leurs flammes sont comme un câlin tout doux comparées aux répliques dénigrantes que doit subir notre petite protégée. 

Tout comme pour “Le passager sans visage” j’ai été peiné, choqué, horrifié, révolté par le comportement de cette mère, qui pour moi n’en est clairement pas une. J’ai alors pensé à ma propre Maman, et j’ai été envahi d’un immense amour. Je me suis dit que j’avais vraiment de la chance d’avoir une mère aimante, se transformant en dragon pour carboniser les personnes qui voulaient me faire du mal tout en étant avec moi bienveillante, toujours prête à  me tirer vers le haut. Alors, pour Léna, j’ai éprouvé énormément de compassion, de tendresse pour ce petit bout de femme qui doit, à 25 ans, se reconstruire pour échapper à une mère a essayé d’en faire son petit toutou sur qui passer ses nerfs. 

Tout au long du livre, il nous ai rappeler que les blessures ne sont pas toujours visible. Certaines sont à l’intérieur et sont tout aussi douloureuse et traumatisante. Pour ceux qui le connaisse (vue que c’est un titre relativement célèbre) j’ai pensée au livre “13 reasons why” qui traite lui du harcèlement scolaire – entre autre – et du fait que les gens restent spectateurs de l’injustice se passant sous leurs yeux.

Ici, nous avons une forme différente de violence. Avec chance, le message délivré est qu’il est toujours possible de s’en sortir. Le premier pas est de ce rendre compte des choses. De ne pas hésité à demander à l’aide. A accepter les mains qui nous sont tendu. Et petit à petit, avec du travail sur soit même, les choses évoluent de manière positive. 

J’avoue que j’ai été un peu triste à la fin de ma lecture concernant le père de Léna. Je crois que j’aurais aimé qu’il ouvre les yeux sur sa femme. Peut-être qu’il se rend bien compte des choses. Mais il n’avait que des regards désolé. Rien de bien concret. J’aurais aimé découvrir qu’il était lui aussi une victime et qu’il évolue en voyant sa fille grandir. Malheureusement, c’est aussi un triste réalité, certains n’arrivent pas à se résoudre à changer de rôle et à s’améliorer. 

Quand aux personnages de Marie et Mike, autant l’une est attachante, autant l’autre on a envie de le secouer comme un prunier et de lui coller des baffes. Mais dans les grandes lignes, ils restent l’un comme l’autre, des personnages important.

En bref, voici une lecture que j’ai vraiment adorée ! J’espère sincèrement que Rose Matthews va continuer dans son élan et nous offrir d’autres livres. Sincèrement, j’ai été enchantée de découvrir ce titre et je remercie chaleureusement l’autrice qui m’a donner sa confiance pour ce Service Presse. 

Je recommande cette lecture de tout mon petit coeur et j’espère que vous l’apprécierais autant que moi. N’hésitez pas à me faire part de vos ressentis 😉

Demain j’arrête ! [Reupload]

Demain j’arrête ! [Reupload]

Résumé :

Comme tout le monde, Julie a fait beaucoup de trucs stupides. Elle pourrait raconter la fois où elle a enfilé un pull en dévalant des escaliers, celle où elle a tenté de réparer une prise électrique en tenant les fils entre ses dents, ou encore son obsession pour le nouveau voisin qu’elle n’a pourtant jamais vu…
Mais tout cela n’est rien, absolument rien, à côté des choses insensées qu’elle va tenter pour approcher cet homme dont elle veut sésormais percer le secret. Poussée par une inventivité débridée, à la fois intriguée et attirée par cet inconnu à côté duquel elle vit mais dont elle ignore tout, Julie va prendre des risques toujours plus délirants, jusqu’à pouvoir enfin trouver la réponse à cette question qui révèle tellement : pour qui avons-nous fait le truc le plus idiot de notre vie?

 

Mon avis :

Je commence une relecture complète des livres de Gilles Legardinier, qui, selon moi, est un auteur incontournable du contemporain. L’ayant déjà lu plusieurs fois, j’avais envie de me replonger dans les pages de cet ouvrage qui l’a rendu si populaire. Il avait bien écrit quelques livres auparavant mais restait méconnu du grand public. Depuis « Demain j’arrête », le premier qu’il écrit en comédie romantique, son ascension est fulgurante. Si son nom peut parfois être inconnu, les couvertures de ses livres sont, elles, épiques et inoubliables.

Nous entrons dans la vie de Julie, jeune femme qui enchaîne les situations plus cocasses les unes que les autres. Une nouvelle fois, ça ne loupe pas : elle se retrouve la main coincée dans la boîte aux lettres de son nouveau voisin. On vous a déjà dit que la curiosité était un vilain défaut ? Ceci n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Mais il faut dire que, tout comme elle, ma curiosité a été attisée par le nom de ce dernier : Rick Patatras.  S’ensuit  alors une chasse à l’homme hilarante à souhait. Qui est-il ? D’où vient-il ? Julie n’en a aucune idée, mais plus elle apprend à le connaître et plus elle en tombe amoureuse. Pourtant, certains signes ne trompent pas : Rick cache un grand secret. Un agent gouvernemental sous couverture ? Un hacker professionnel ? Un grand voleur préparant le coup du siècle ? Son intuition va la mener loin, pour notre plus grand plaisir.

J’ai eu quelques difficultés en début de lecture, ayant déjà lu une bonne partie de ses romans, j’ai « Ça peut pas rater ! » bien ancré en tête. Par moments, je me demandais quand allait arriver une scène précise avant de me rendre compte que je n’étais pas dans le bon livre. Une relecture c’est quitte ou double. Mais très vite, je me suis laissée emporter par l’engouement de l’histoire et j’avais régulièrement un grand sourire ou un éclat de rire.

D’autres points forts résident dans les personnages. Entre une collègue cliché de la « bimbo » un peu écervelée, un meilleur ami fana de mécanique, un cercle amical tout aussi déluré que notre héroïne, une boulangère au caractère bien trempé et une grand-mère attendrissante. C’est un bouquet explosif de personnalités authentiques. Ils auraient pu être mes propres amis, mes connaissances, mes commerçants. Jusqu’au client, petit vieux absolument détestable, que nous rêvons tous de voir se manger une porte vitrée.

Entre l’histoire exquise et les expressions à s’étouffer de rire, il n’en fallait pas plus pour que je retombe sous le charme enivrant des mots de Gilles Legardinier. Les fous rires s’enchaînent, les émotions aussi. On doute avec Julie, on vit chaque instant avec elle. L’auteur a ce talent unique pour passer  du comique à la tendresse sans jamais lasser son lecteur. Une fois le livre refermé, une seule question me vient en tête : pourquoi je ne l’ai pas connu plus tôt ? C’est bien plus qu’un coup de coeur. Je vous le conseille très vivement !

Et soudain tout change [Reupload]

Et soudain tout change [Reupload]

Résumé :

Pour sa dernière année de lycée, Camile a enfin la chance d’avoir ses meilleurs amis dans sa classe. Avec sa complice de toujours, Léa, avec Axel, Léo, Marie et leur joyeuse bande, la jeune file découvre ce qui fait la vie.
À quelques mois du bac, tous se demandent encore quel chemin ils vont prendre. Ils ignorent qu’avant l’été, le destin va leur en faire vivre plus que dans toute une vie… Du meilleur au pire, avec l’énergie délirante et l’intensité de leur âge, entre espoir démesurés, convictions et doutes, ils vont expérimenter, partager et se battre. Il faut souvent traverser le pire pour vivre le meilleur…

Mon avis :

Difficile de commencer cette chronique tant ce livre a été un énorme coup de cœur. Depuis que j’ai découvert Gilles Legardinier,  son évolution, sa progression et l’émotion qu’il insuffle dans chaque histoire ne cessent de m’époustoufler.

Au début, je refusais d’entendre parler de cet auteur. Son succès était immense, et à l’époque, je fuyais les livres populaires pour dénicher les pépites méconnues. Au final, je suis bien contente d’avoir laissé la curiosité prendre le dessus puisqu’il est devenu un de mes auteurs préférés.

C’est avec Demain j’arrête que sa renommée a explosé. Il avait déjà écrit d’autres romans comme L’exil des anges, mais ce sont ses livres à couverture de chat qui l’ont fait connaître. Impossible de passer à côté : elles attiraient immédiatement. Bien sûr, elles ne faisaient pas tout, mais c’était un bon début.

Je dois l’admettre : l’écriture de Gilles Legardinier est irréprochable. Il nous plonge au coeur de ses personnages avec une aisance déconcertante. J’ai pleuré avec Camille, ri des conneries de Tibor, méprisé Dorian, tremblé pour Léa. J’ai souffert, aimé, vécu. Non… j’ai vécu avec eux.

L’adolescence est une période de construction, où l’on cherche à se définir et à trouver sa voie. Mais quand le destin s’en mêle et chamboule tout, c’est le drame. Pas le petit en mode : « j’ai fait tomber le pot de fleurs de la fenêtre sur le balcon des voisins » ou « j’ai oublié de fermer la porte en partant et le chat s’est barré ». Vraiment LE drame qui nous prend aux tripes et qui nous fait crier à l’injustice.
Comme dirait tante Margot : dans ce genre de situation il n’y a ni victime, ni justice. Ce n’est la faute de personne. Et c’est vrai.

« On vit on meurt, les gens pleurent, et après ils se demandent ce qu’ils vont manger. »

Parmi les nombreux personnages haut en couleur, j’ai particulièrement aimé M. Rossi, le professeur d’économie. Il n’impose pas sa façon de penser mais il invite à la réflexion. Dès ma toute première lecture, j’ai senti à quel point il était essentiel au milieu de ces jeunes.
Pour ceux qui ont eu de la chance, et fort heureusement, j’en fais partie, nous avons connu à un moment donné de notre scolarité un prof réellement là par vocation. Qui partage le savoir qu’il a accumulé pendant des années. M. Rossi c’est le prof qu’on a tous rêvé d’avoir un jour. Il représente un peu la Mme Théodoro, prof de français, de quand j’étais au collège. Ou M. Benarata prof d’SVT au lycée. Ainsi que quelques autres enseignants.

Malheureusement, tout le monde n’a pas connu ma chance, ni celle de Camille et sa bande. Et beaucoup se sont retrouvés avec des profs qui se contentent de faire leurs cours, donnent les devoirs sans vraiment se soucier des élèves…

BREEEEEF. Tout ça pour dire quoi déjà? 

Ah oui. Tout au long de ma lecture, je savais concrètement ce qui allait se passer. Comme chaque année, je me replonge dans la relecture de tous les livres de M. Legardinier avec le même plaisir. Chaque année, avec l’appréhension du « Et si ça ne me plaît plus ? » Et comme chaque année, le coup de coeur est bien présent.

Impossible de lâcher ce livre, même tard dans la nuit. Je ne voulais pas le finir, je redoutais la dernière page. J’espérais presque qu’en un an, la fin ait changé par magie, que de nouvelles pages soient apparues. Mais je savais que non.

Je me suis alors demandé une chose. Quel est le pire? (ou le meilleur selon le point de vue hein) : est-il plus difficile de lire un livre sans savoir où il va nous mener ou de connaître la réponse et d’y aller quand même?

Je savais pertinemment qu’émotionnellement, mon cœur allait exploser en mille morceaux. Que j’allais rire, que j’allais pleurer. Plus je tournais les pages et plus j’appréhendais d’arriver à la fin. Alors, je posais le livre quelques minutes, pas pour faire durer cette lecture. Mais parce que je savais que j’avais besoin de répit. J’avais besoin d’apaiser mon cœur et de sécher mes larmes. Parce que, croyez-moi, il est très difficile de lire avec les yeux embuées de larmes (si, si je vous assure!)

Pour terminer, je voudrais seulement dire : Merci à Gilles Legardinier. Merci de la passion, de l’émotion qu’il met dans ses livres. Merci de donner vie à ses personnages, de les faire rougir d’amour, de les laisser se faire assaillir par une tribu de petits enfants ingérables juste pour aider un copain, de nous montrer qu’il y a des élans de générosité et d’entraide. De rappeler au monde ce que c’est qu’être adolescent.

« Le secret du bonheur en amour, ce n’est pas d’être aveugle mais de savoir fermer les yeux quand il le faut. » – Simone Signoret

« Le secret du bonheur en amour, ce n’est pas d’être aveugle mais de savoir fermer les yeux quand il le faut. » – Simone Signoret

Est-il vraiment bon que je me présente à vous? Puisqu’au fil de mes lectures, de mes articles vous allez en apprendre de plus en plus sur moi. D’un côté, l’envie de vous faire un petit article sur « qui je suis » est assez tentant. De l’autre, garder le mystère l’est aussi.

Je suis une trentenaire. Ce fameux âge entre deux générations où les vieux disent que je suis jeune et les jeunes disent que je suis vieille. Je vis entre Dunkerque et Marseille. Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé la lecture et me plonger dans les livres. C’est une fois au lycée, que j’ai eu l’envie pour la première fois d’ouvrir un blog vraiment consacré à cette passion.

Le début a été quelque peu épique. Je me souviens de mes chroniques de l’époque, il y a maintenant 15 ans. Mise à part dire « j’ai bien aimé ce livre » je ne savais pas quoi dire d’autre et n’avais aucune idée de la manière de développer mon avis correctement. J’avais ouvert un « Skyblog », la belle époque, une facilité à utiliser mais ou nous étions tous noyé dans les milliers de blog déjà ouvert.

Plus tard, j’ai eu envie de changer de plateforme, de faire quelque chose d’un peu moins « de ma génération ». J’ai alors basculé sur Eklablog, une plateforme gratuite et qui m’a satisfaite pendant de nombreuse année. Et enfin en 2017, je me suis lancée sur WordPress, ça a été pour moi comme de me jeter dans la fosse au lion. J’avais l’impression d’entrée dans la cours des grands.

Ne croyez pas que je pense que les personnes qui sont sur d’autres plateformes sont moins sérieuse. Mais WP était tellement impressionnant pour moi, je voyais tellement de blog très populaire et vraiment très bien formé que j’avais peur de ne pas être à la hauteur. J’ai fini par me jeter dedans.

J’ai fait l’erreur a mes débuts, d’avoir envie d’être lue, d’être vue, d’être reconnue. J’étais assez naïve, et me suis laissée convaincre que si j’ouvrais un blog, c’était pour des centaines, des milliers de personnes viennent dessus. Je suis vite redescendu sur Terre.

Par la suite, j’ai connu de longue période de panne livresque et d’écriture. Je faisais un énorme blocage. Au point ou j’avais complètement délaissé mon site et qu’il s’est fait supprimé (pour des raisons qui n’ont rien a voir avec la panne en plus) et par deux fois.

J’ai hésité un long moment avant d’ouvrir une nouvelle fois un blog. Et au final je me suis posé la bonne question : « pourquoi ai-je envie d’en ouvrir un? »
J’en suis arrivé à la conclusion que, peu importe si mes articles sont lus ou non, je les écris pour moi. Parce que j’ai envie de les écrire, parce que j’ai envie de partagé. Et si j’ai la chance d’avoir quelques personnes qui tombent dessus, que mes écris leurs donnent envie de lire, alors c’est que du bonus et j’en serais encore plus contente.

Bien sur, j’ai aussi évolué concernant ma conception de ce que je voulais faire de mon blog. De quelque chose de très spécifique : blog littéraire, j’en suis venu à la conclusion que je m’épanouirai bien plus en y mettait absolument tout ce qui me plaît. Que se soit mes lectures, recettes de cuisine ou juste blablaté sur un sujet, je le ferais, parce que j’en ai envie.

Je ne serais pas exclusivement sur mon blog. Vous pourrez prochainement me retrouvé sur Instagram et Threads, puis d’ici quelques temps, sur TikTok. Je suis également sur Livraddict et d’autres sites littéraire. Mais je vous ferez de temps en temps un petit lien vers ces plateformes.

J’espère que cette « petite » présentation vous aura permis de me cerner un peu plus. Sachez que  cet article risque d’être remodeler régulièrement, donc n’hésitez pas à revenir de temps à autre ici, juste pour voir s’il y a quelque chose qui à changé !