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Month: mars 2025

Les effacées [Reupload]

Les effacées [Reupload]

Résumé : 

La nouvelle enquête de Lucia Guerrero !
En Galice, un tueur kidnappe des femmes qui se lèvent tôt pour aller travailler. Des invisibles. Des effacées.
À Madrid, un autre assassin s’en prend à des milliardaires et laisse sur les murs de leurs résidences ce message : « TUONS LES RICHES ».

Deux tueurs.
Deux mondes.

Et le spectre d’un embrasement général, d’une confrontation de classes inédite et explosive. Les enjeux, qui se dévoilent peu à peu à Lucia Guerrero, enquêtrice de la Guardia civil, sont vertigineux. Quand, à son tour, elle reçoit les messages d’un expéditeur anonyme, la question se pose : serait-elle devenue un simple jouet entre les mains des deux tueurs ?

Mon avis :

J’ai connu Bernard Minier par le premier tome de cette série consacrée à Lucia. Ayant énormément aimé ce premier tome, j’ai été bien plus qu’enthousiaste quand celui-ci est sorti. Bien plus? A peine ! Dès son annonce, j’ai scruté à la moindre occasion si je le voyais sur les rayons des nouveautés. Lorsqu’il est enfin arrivé, j’ai voulu me jeter dessus. Mais obligation financière oblige, j’ai dû me résigner à me dire que je ne l’achèterais que quelques mois plus tard. C’était sans compter Monsieur Ours Polaire, qui après avoir été faire 2/3 courses est rentrée avec le livre entre les mains. J’avais 4 ans, devant les cadeaux du sapin tellement j’étais heureuse. Cependant (100 points pour… va falloir que j’arrête avec cette blague) ayant des périodes de grosse baisse de concentration, j’ai mis un peu de temps avant de commencer ma lecture.

J’ai vraiment ouvert le livre courant Juin, mais la motivation n’était pas vraiment là. Au cas où, j’emmenais le livre partout avec moi : au travail, aux toilettes, dans la voiture… Il restait perpétuellement à côté de moi pour grappiller quelques pages. Voilà que le mois de Juillet à pointer le bout de son nez et mes congés avec. Comme vous avez pu le voir sur instagram, je me suis fait une petite Pile à Lire pour mes vacances (promis je vous en parle plus longuement dans un autre article)

Mais je ne suis pas ici pour vous parler de tout ça, mais bien de ce second tome des enquêtes de Lucia Guerrero. Cette enquêtrice hors pair, au flair incroyable, à la force de caractère aussi prononcé que ses blessures. Vous comprenez que j’aime énormément ce personnage. J’ai lu quelques avis avant même d’avoir ouvert le livre, et j’ai cru comprendre que la double enquête entre les meurtres des femmes de Galice et ceux des personnalités de Madrid n’avait pas fait l’unanimité. De mon côté, j’ai bien apprécié. Cela nous permet aussi de voir que les agents peuvent être envoyés sur une autre enquête alors que la première est toujours en cours. Son professionnalisme et sa sensibilité font qu’elle garde toujours dans son esprit la première enquête et continue de communiquer avec son collègue Arias pour lui apporter son soutien et des idées de piste à creuser.

J’ai très vite remarqué le faussée qui séparait les deux affaires. Les femmes de Galice étaient enlevées, séquestrées puis assassinées. Mais sans qu’aucun sévisse ne leur aient été fait. Je sais que ça peut paraître très naïf à dire, mais j’ai trouvé que ces meurtres étaient moins sauvages. Cela n’enlève en rien la nature horrifique de l’acte en lui-même. Mais quand on compare aux assassinats de Madrid qui étaient d’une grande violence, nous avions vraiment deux salles, deux ambiances. Le premier corps retrouvé était celui de Marta Millan, dont le celui-ci fut retrouvé littéralement découpé en deux et chacune des parties dans deux lieux différents. Vous comprenez mieux pourquoi je trouvais les meurtres de Galice quand même plus « doux »? Bien sur c’est à prendre avec des pincettes.

Dans ce second roman, Bernard Minier apporte une nouvelle dimension mais également une façon d’avancer qui va de paire avec l’actualité : comment la presse relais les informations avec les buzz afin d’acquérir plus d’audience, mais aussi la viralité sur les réseaux sociaux, son impact sur la vie de notre enquêtrice et nous avons fait un pas vers le Dark Web ainsi que les services de cybercriminalité. Bien que Nacho, l’informaticien chargé de tout qui tourne autour des réseaux, du DW etc soit un cliché ambulant de geek, ne m’a pas choqué. Au contraire, je me suis énormément identifié à lui, bien qu’on ne le voit pas énormément. Ses apparitions étaient pour moi une bénédiction car c’est un personnage que j’ai vraiment aimé et très coloré.

Bien que Lucia soit une enquêtrice hors paire, son succès ne fait pas l’unanimité. Elle va se retrouver face au cyberharcèlement en recevant mail et messages haineux, menaçant de manière ANONYME (bah oui sinon ça serait trop facile hein?) Bien que nous découvrons en tant que lecteur qui en est l’auteur, Lucia, elle ne le sait pas encore. Ce qui me fait espérer qu’il y aura un troisième tome !

Je me rends compte qu’encore une fois, je vous parle quasi que de Lucia. Hors il y a deux autres personnages très présent. Arias, collègue et ami de Lucia, prend les commandes de l’affaire des disparitions en Galices. Fort de caractère, qui ne va rien lâcher jusqu’à pouvoir retrouver la dernière disparu en vie. Le tueur séquestrant ses victimes pendant 5 jours, le temps est compté mais l’espoir n’est pas perdu. Il mène l’enquête avec brio, garde son calme. Et surtout, il me faisait penser à Pompon, le chat errant qui squattait chez mes parents depuis quelques années et qui nous à quitté. Un magnifique chat blanc avec de magnifique yeux bleu… qui louchent en continu. A la différence c’est qu’Arias de louche pas mais à un fort strabisme. Est-ce que j’ai imaginé un enquêteur de l’UCO avec une tête de chat? Oui. Est-ce que je me suis attaché à Arias surtout par rapport à ça? Evidemment. Est-ce que ma manière de voir les choses est complètement WTF? Je crois qu’il n’y a pas besoin de répondre.

Enfin le deuxième personnage est Matteo Soler. Lui je ne l’aime vraiment pas. Tout au long du livre il se permet des petites remarques que j’ai trouvé ultra déplacées. Des blagues assez douteuses. Et il n’hésite pas à malmener verbalement les témoins alors que Lucia avait réussi à établir un lien pour que la personne lui parle avec confiance et non avec crainte. Bref, lui j’ai trouvé que c’était vraiment un sac à mer*e !

Vous avez vraiment besoin que je vous dise que j’ai aimé ce livre? C’est trop tard, je viens de le faire. Bien sûr, ici, il ne s’agit que de mon avis personnel. Et ce qui à pu me plaire sera peut être un défaut pour quelqu’un d’autre. En attendant, je vous laisse vous forger votre propre opinion. Mais laissez une chance à cette histoire.

Lucia [Reupload]

Lucia [Reupload]

Résumé :

À l’université de Salamanque, un groupe d’étudiants en criminologie découvre l’existence d’un tueur passé sous les radars depuis plusieurs décennies et qui met en scène ses victimes en s’inspirant de tableaux de la Renaissance.

À Madrid, l’enquêtrice Lucia Guerrero trouve son équipier crucifié sur un calvaire et se lance sur les traces de celui que l’on surnomme le « tueur à la colle ».

Tous vont être confrontés à leur propre passé, à leurs terreurs les plus profondes et à une vérité plus abominable que toutes les légendes et tous les mythes.

Mon avis :

« Lucia » est un roman de Bernard Minier sortie en Mars 2022. Bien avant sa sortie, beaucoup de pub avait été faites sur les réseaux sociaux, notamment Instagram où je suis beaucoup. J’ai vue de nombreuse fois le post de XO éditions passer, de même que ceux de l’auteur. Je n’avais qu’une envie : l’avoir. J’ai eu la chance que mon chéri me l’ai offert. A compter de la date de la sortie, dès que nous allions au magasin, je le voyais. J’avoue, je le prenais à chaque fois, lisait et relisait le résumé. J’ai même essayé de me convaincre que je n’aimerais pas, uniquement pour me réconforter parce que je ne pouvais pas le prendre. Puis un soir, Monsieur Ours Polaire est rentré en me disant « tiens je t’ai pris ça, comme il te faisait envie ».

Alors autant, je vois souvent des nanas super heureuse parce que leurs chéris leurs ont offert un bijou, du maquillage, un parfum. Pour moi : un livre et c’est Noël. Bien que je ne l’ai pas commencé de suite, ayant d’autres livres que je voulais lire et que j’avais eu avant. J’avais alors mis Lucia un peu de côté, mais il me faisait de l’oeil. Il m’a suivi pendant quelques mois en « prochaine lecture ».

C’est lors d’une hospitalisation, que je me suis enfin décidé à le commencé. Lucia Guerrero, l’héroïne m’a alors beaucoup tenu compagnie pour mon plus grand bonheur. Par la suite, à chaque pause déjeuné au boulot, je me gardait un bon quart d’heure pour ma lecture. Et vous savez quoi? Ça fait un bien fouuuuu !

Déjà, bouquiner pendant ma pause m’a permis de vraiment déconnecter et de profiter pleinement de ce moment. Mais en plus, j’avançais tranquillement dans ma lecture. Je m’auto-frustrais aussi car il fallait bien retourner bosser. J’évitais au maximum de devoir m’arrêter en plein chapitre, quitte à déborder un peu, c’est une horreur pour moi de ne pas pouvoir arriver jusqu’au chapitre suivant et de devoir fermer le livre en plein milieu. J’avais pour habitude de prendre le strict minimum en pause : 30 minutes. Mais ayant droit à un maximum de 45 minutes, je retournais au bureau uniquement si j’avais fini un chapitre.

Tout au long de l’histoire, j’étais persuadé que j’arrivais à suivre les pistes, à voir qui pouvait être le ou les criminels. Et bien… je me suis fais avoir en beauté. Ce n’est qu’à la fin, quand tout est développé que j’ai compris. Lorsque je me suis remémorer certaines parties du livre, j’étais en mode « Mais oui bien sur ! » même si sur le moment ça n’avait pas été si évident que ça.

Concernant les personnages, comme beaucoup ~ je présume ~ je me suis beaucoup attaché à Lucia. Son fort caractère cachant ses faiblesses. Bien que beaucoup plus de chose aurait pu être exploité concernant la mort de son coéquipier, qui est la première victime que nous découvrons à l’ouverture du livre.

Ensuite il y a le professeur Salomon Borges, criminologue à l’université de Salamanque. Un homme que j’ai très vite apprécier pour sa culture et sa manière de penser. Avec son petit groupe d’étudiant qui forme une petite famille. Chacun d’entre eux est une pièce unique. Ce livre m’a énormément plus, il est vrai qu’avoir quelques approfondissement supplémentaire sur certains personnages récurrent aurait été un énorme point fort. On voit certaines choses, mais pas suffisamment à mon goût, il manquait un petit truc. De même que nous n’avons pas eu la fin concrète de jugement concernant Le tueur au marteau, je reconnais que j’aurais apprécié savoir le final.

Bien sur, l’enquête est mené par Lucia et Salomon, c’est donc normal qu’ils soient les deux personnages centraux et qu’on en apprenne beaucoup plus sur eux. Ces jours passé à leurs côtés ont à nouveau éveiller en moi mon goût pour les thriller. Un genre littéraire que je découvre réellement ces dernières années. Avant, j’étais principalement axer sur de la romance, du contemporain et des romans avec du développement personnel. C’est grâce à mon adorable Monsieur Ours que je me suis réellement mise à découvrir un style que je lisais très peu, à mon plus grand plaisir.

Découvrir Lucia, l’Espagne, ses villes et ses paysages a été un ravissement ! Il me tarde de réussir à me procurer d’autres livres de l’auteur, tel que la saga sur le commandant Martin Servaz, qui ne compte pas moins de 7 livres :

  • Glacé
  • Le Cercle
  • N’éteins pas la lumière
  • Nuit
  • Soeurs
  • La Vallée
  • La Chasse

Si vous les avez lu, n’hésitez pas à me faire part de vos avis en commentaire ou le lien vers vos articles, se sera avec grand plaisir que je les lirais.

En bref, entre les personnages, l’écriture particulièrement addictive, le décor, le travail qu’on sent derrière cette investigation autant que se soit pour la construction de l’enquête, du décor et du suspense. Nous avons donc la un roman avec beaucoup de point fort. Bien sur tout n’est pas parfait (et heureusement encore) mais j’ai passer plus qu’un bon moment. J’ai réellement un coup de coeur pour ce livre. J’espère que nous auront l’occasion de retrouver Lucia au travers d’autres histoires.

Ça peut pas rater ! [Reupload]

Ça peut pas rater ! [Reupload]

Résumé :

– J’en ai ras le bol des mecs. Vous me gonflez?! J’en ai plus qu’assez de vos sales coups?! C’est votre tour de souffrir!

Ma voix résonne dans tout le quartier. Et là, trempée, titubante, épuisée, je prends une décision sur laquelle je jure de ne jamais revenir : je ne vais plus rien leur passer. On remet les compteurs à zéro. On renverse la vapeur. Je vais faire payer ce fumier. Chaque joueur doit vous donner mille baffes. Je vais me venger de tout. Puisque aucun bonheur ne descendra d’un ciel illusoire, je suis prête à aller chercher le peu qui me revient jusqu’au fond des enfers.

La gentille Marie est morte, noyée de chagrin. À présent, c’est la méchante Marie qui est aux commandes. À partir de maintenant, je renvoie les ascenseurs et je rends la monnaie de toutes les pièces. Les chiens de ma chienne sont nés et il y en aura pour tout le monde. La vengeance est un plat qui se mange froid et je suis surgelée. La rage m’étouffe, la haine me consume.

Mon avis :

Haaa Gilles Legardinier… Franchement ses bouquins devraient être remboursé par la sécu tellement ils sont anti-dépresseur ! De tout ses livres que j’ai lu, c’est pour le moment mon préféré. J’ai passé tellement de moment à rire que je devais faire des pauses pour souffler un peu.

Marie, notre héroïne, est vraiment le personnage auquel je m’identifie le mieux, ainsi que sa meilleure amie et collègue Emilie. Elles ont un humour bien à elles et des punchlines dont j’aurais tout à fait été capable. On passe un excellent moment entre les pages. C’est sans compter les frasques de Valérie. La chasse à l’inconnu qui écrit des lettres. Et l’amitié grandissante entre Marie et les gars du service qualité qui sont terrible !

Mais je vous l’avoue. Je suis jalouse. Jalouse de Marie. Enfin presque. Je vous explique. Je ne suis pas du tout jalouse de ce qu’elle a vécu avec Hugues et de comment il a agit avec elle. Mais la manière dont l’homme mystérieux des lettres, tente son approche, je trouve ça terriblement romantique. Et flippant. Faut l’avouer on a un petit côté maso à kiffer les allumés de service dans les bouquins.

Il y a tellement de chose que je pourrais vous dire, mais j’ai peur de vous spoiler. Je pourrais vous parler de Paracétamole, dont le nom m’a valu un bon fou rire. Les coups de planche sur Pépito… un autre fou rire. La dernière lettre de l’HMDL (l’homme mystérieux des lettres) qui était juste géniale ! et qui m’a aussi fait rire… La lettre de Mémé Valentine. Le stratagème pour le dossier Bleu. Le soutien-gorge de Valérie. Les pas de danse de Pétula (et rien que pour elle : juste son nom). L’histoire avec le prof de théâtre. Il y a vraiment trop de chose à vous énoncer. Mais sachez une chose les copains, il est possible que vous soyez déçu par ce livre, ou qu’il ne vous convienne pas. On ne peut pas plaire à tout le monde. Cependant, se serait vraiment dommage de passer à côté de cette pépite. Je vous le conseille vivement et espère avoir vos retours. Aurais-je bien fait de vous le conseiller?

En attendant, je vais replacer ce petit bijou dans la bibliothèque. Et me connaissant, dans quelques mois je le ressors pour éviter une rechute de moral. Je vous le dit : un vrai shoot en papier. Il faudrait que les médecins puissent prescrire des livres… « Je vous met une dose de   »Ça peut pas rater ! » ainsi qu’un peu de « Demain j’arrête » et ça devrait aller mieux, si une rechute se fait sentir n’hésitez pas à reprendre des doses à volonté. Les effets secondaires? Fou rire intempestif, émotivité accrue et bonne humeur »