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Month: avril 2025

Harry Potter à l’école des sorciers

Harry Potter à l’école des sorciers

Résumé :

Le jour de ses onze ans, Harry Potter, un orphelin élevé par un oncle et une tante qui le détestent, voit son existence bouleversée. Un géant vient le chercher pour l’emmener à Poudlard, une école de sorcellerie ! Voler en balai, jeter des sorts, combattre les trolls : Harry se révèle un sorcier doué. Mais quel est le mystère qui l’entoure ? Et qui est l’effroyable V…, le mage dont personne n’ose prononcer le nom ? Amitié, surprises, dangers, scènes comiques, Harry découvre ses pouvoirs et la vie à Poudlard. Le premier tome des aventures du jeune héros vous ensorcelle aussitôt !

Mon avis :

Il y a des livres qui nous marquent par leur univers, d’autres par leurs personnages… et Harry Potter à l’école des sorciers réussit brillamment à faire les deux.
J’ai lu ce premier tome il y a deux mois, et ce qui m’a tout de suite séduite, c’est cette entrée progressive dans un monde magique, mystérieux et merveilleux. On découvre tout aux côtés de Harry, un garçon de 11 ans qui a grandi dans un environnement strict et sans amour, élevé par les Dursley, une famille de Moldus qui lui a toujours caché ses origines. Lorsqu’il apprend qu’il est un sorcier, c’est comme si une porte s’ouvrait sur un univers qu’il n’aurait jamais pu imaginer. Cela rend l’immersion incroyablement naturelle : chaque créature, chaque lieu, chaque terme magique devient une découverte partagée entre Harry et nous.

Du côté des personnages, j’ai eu un vrai coup de cœur pour Hermione. Elle donne l’image d’une « Mlle Je-sais-tout », mais on sent qu’il y a derrière cela une grande maladresse, un besoin de se faire accepter dans un monde auquel elle n’appartient pas totalement, puisqu’elle vient d’une famille de Moldus. Comme si elle voulait prouver qu’elle avait bien sa place parmi les sorciers, en apprenant le plus de choses possible et en voulant aider les autres grâce à ses connaissances.
Ron, quant à lui, joue un rôle très attachant : il devient une sorte de traducteur du monde magique pour Harry — et donc aussi pour nous. Ensemble, ils forment un trio équilibré, soudé malgré leurs différences.

Parmi les professeurs, ma préférence va à Minerva McGonagall, dont j’ai adoré le mélange de sévérité et de justesse. Elle ne fait aucun favoritisme envers ses élèves, et n’hésite pas à retirer des points à Gryffondor, la maison dont elle est pourtant la directrice, si la situation l’exige. À ce stade de l’histoire, je reste un peu plus distante face à Severus Rogue, qui semble bien mystérieux, voire hostile. Même si je connais déjà ses raisons grâce aux films, à la lecture de ce premier tome, ses motivations restent floues.

J’aurais aimé vous parler plus longuement de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom, mais je risquerais de gros spoilers. Bien que j’imagine qu’en 2025, la majorité des lecteurs connaissent déjà l’œuvre de J.K. Rowling, je préfère garder une certaine réserve pour les quelques personnes qui ne l’auraient pas encore découverte. Sachez simplement que cette première rencontre entre notre héros et l’antagoniste arrive au bon moment : ni trop tôt, ni trop tard. Elle s’accompagne d’un lot de révélations qui viennent conclure le roman avec force.

J’ai également beaucoup apprécié la scène entre Harry et Dumbledore devant le miroir du Riséd. L’explication que le directeur donne à Harry sur ce que reflète le miroir — différent de ce que voit Ron — est à la fois énigmatique et très claire. On sent que Dumbledore ne révèle pas tout, et cela suscite naturellement l’envie d’en apprendre davantage sur ses intentions dans les tomes suivants.

Un autre point fort du livre est le style d’écriture. Il est fluide, accessible aux plus jeunes, sans jamais être trop simpliste ou enfantin. En tant qu’adulte, j’ai trouvé la lecture très agréable. Le rythme est bien dosé, avec un bel équilibre entre l’action, les descriptions et les moments plus calmes. On ne s’ennuie jamais, tout en ayant le temps de s’imprégner de chaque lieu, de chaque ambiance.

En somme, c’est un début de saga très prometteur, qui donne immédiatement envie de découvrir la suite. Ce livre m’a rappelé combien la magie peut se cacher dans les pages d’un roman. J’ai hâte de me replonger dans cet univers et de suivre l’évolution de Harry, de ses amis, et des mystères de Poudlard.

Inside Mac

Inside Mac

Résumé : 

Vengeance. Eléa n’a plus que ce mot dans le cœur. Depuis deux ans, elle traque l´assassin de son père et va jusqu’à intégrer la police pour infiltrer le gang qu’elle sait responsable. À la tête de celui-ci, MAC, le chef de cartel dont personne ne connaît le visage, mais qu’elle est déterminée à faire tomber à n’importe quel prix. Un problème de taille se pose néanmoins lorsqu’elle est acceptée dans le gang : Jay, le dangereux bras droit du parrain. Dernier obstacle à sa vengeance, Eléa tente alors de le séduire, quitte à se brûler les ailes et à flirter avec les extrêmes. Mais le charismatique mafieux fait tout pour lui résister. Méfiant envers elle, il ne compte pas la laisser s´approcher ni de MAC ni de ses propres secrets, même s´il crève d’envie de succomber. Céder à Eléa risquerait de compromettre le plan que lui aussi échafaude depuis des années. La présence de la belle au sein du gang met déjà suffisamment à mal son contrôle légendaire, alors qu’une guerre de cartels est sur le point d’éclater.

Mon avis :

C’est grâce à la chaîne Youtube secondaire de LinksTheSun que j’ai découvert « Inside Mac ». Il en a parlé de manière tellement positive que j’ai eu envie de m’y plonger. C’est au cours d’une hospitalisation, et grâce au choix – presque à l’aveugle – d’une personne précieuse que, je me suis lancée dans cette lecture.

Le livre remplissait deux défis que je voulais me lancer : lire un roman écrit par une autrice française, et sortir de ma zone de confort avec un genre que je n’avais jamais exploré. La dark romance est idéale pour ça. J’ai toujours été réticente envers ce genre, souvent à cause des clichés qu’on lui associe. Et pourtant, avec le roman d’Eny Heli, ce fut une très agréable surprise. Ça a parfaitement fonctionné pour moi.

Dès les premières pages, j’ai été conquise par l’histoire d’Eléa, une jeune femme rongée par sa soif de vengeance après le meurtre de son père par le chef d’un des plus gros gangs : le mystérieux MAC. Pour se rapprocher de sa cible, elle intègre la police et infiltre le réseau. Mais elle ne s’attendait pas à l’avalanche de révélations, ni à sa rencontre avec Jay, le bras droit du parrain, ni au désir qu’il fera naître en elle. Les doutes qui l’envahissent entrent en contradiction avec sa quête de justice. Ce n’est pas une héroïne girouette : c’est une jeune femme confrontée à la dure réalité, qui se débat dans un océan d’émotions. Et Jay est la goutte d’eau qui fait tout déborder.

On découvre un florilège de personnages, chacun avec une vraie personnalité. Aucun ne semble être une pâle copie du duo principal. Parmi eux, il y a Moïra, la petite soeur de Jay, douce et bienveillante malgré un passé douloureux. Le Serpent, Travis, m’a particulièrement fait rire par son exubérance. Et Le Baron Rouge, charismatique, inspire le respect par sa prestance naturelle, son phrasé presque hypnotique, et le pouvoir qu’il manie d’une main de maître.

Beaucoup d’auteurs se concentrent exclusivement sur les personnages principaux. Dans une Dark Romance, c’est encore plus vrai : le couple est souvent le seul centre d’intérêt. Eny Heli, elle, a su faire l’inverse. Elle réussit là où d’autres échouent : les personnages secondaires sont tout aussi travaillés et fascinants. Chacun a un rôle particulier et vient enrichir le duo principal.

Plus l’histoire avançait, plus je m’étonnais de la rapidité avec laquelle je lisais. Pour moi, tout était parfaitement dosé. Je n’ai pas ressenti ni ennui, de longueur inutile. Garder un rythme fluide sans tomber dans l’excès, que ce soit dans la lenteur ou la précipitation, est un exercice difficile – mais ici, c’est un défi relevé haut la main.

Quant à la plume d’Eny Heli, je l’ai trouvée percutante et agréable. Elle sait varier l’intensité émotionnelle et joue avec nous comme un chat avec une souris.

Si les scènes hot ne vous effraient pas, laissez-vous embarquer. Attention cependant : ce roman est destiné à un public averti. Certaines thématiques sont dures, la violence est présente – nous embarquons dans un cartel, pas chez les Bisounours ,le sexe est explicite. Il ne s’agit pas d’une romances mignonne, mais bien une dark romance, qui, selon moi, ne doit pas tomber entre toutes les mains.

Le cri

Le cri

Résumé :

Hôpital psychiatrique de Gaustad, Oslo. À l’aube d’une nuit glaciale, le corps d’un patient est retrouvé étranglé dans sa cellule, la bouche ouverte dans un hurlement muet. Dépêchée sur place, la troublante inspectrice Sarah Geringën le sent aussitôt : cette affaire ne ressemble à aucune autre…
Et les énigmes se succèdent : pourquoi la victime a-t-elle une cicatrice formant le nombre 488 sur le front ? Que signifient ces dessins indéchiffrables sur le mur de sa cellule ? Pourquoi le personnel de l’hôpital semble si peu à l’aise avec l’identité de cet homme interné à Gaustad depuis plus de trente ans ?
Pour Sarah, c’est le début d’une enquête terrifiante qui la mène de Londres à l’île de l’Ascension, des mines du Minnesota aux hauteurs du vieux Nice.
Soumise à un compte à rebours implacable, Sarah va lier son destin à celui d’un journaliste d’investigation français, Christopher, et découvrir, en exhumant des dossiers de la CIA, une vérité vertigineuse sur l’une des questions qui hante chacun d’entre nous : la vie après la mort…
Et la réponse, enfouie dans des laboratoires ultrasecrets, pourrait bien affoler plus encore que la question !

Mon avis

J’ai découvert « Le Cri » après avoir lu « Le Passager sans visage » du même auteur. Comme nous y rencontrons Sarah, l’enquêtrice, je me suis rendu compte que je n’avais pas commencé ma lecture dans le bon ordre. Ce qui ne m’a en aucun cas gêner. « Le Cri » c’est le genre de livre qui scotche par son inventivité. J’ai dévoré les pages, repoussant même l’heure d’aller me coucher à son maximum. L’histoire m’a happée dès les premières pages avec cette scène à l’hôpital psychiatrique laissant planer des doutes et plein de questions.

Au départ, je pensais qu’aucun passage en particulier qui ne m’avait marquée… puis en y repensant, il a bien CETTE scène où on découvre le passé d’un des personnages. Une révélation que je n’oublierais jamais. Ce moment terrible où dans sa trahison, il laisse l’impensable se produire sous les yeux de son fils. J’espérais qu’il n’y ait pas de « victime innocente »… le choc n’en a été que plus brutal. J’avais le naïf espoir que, malgré tout, l’amour qu’il portait à sa famille serait être plus fort que n’importe quoi. Mais mon côté fleur bleu a été envoyé en vacance face à l’horrible réalité. Certains nous retire l’espoir, et nous rappelle la cruauté dont l’Homme peu faire preuve.

J’ai beaucoup aimé l’ambiance générale : prenante, tendue, mystérieuse. Le mélange entre l’enquête policière et des questionnements scientifiques est fascinant. L’auteur, tel un cuisinier des mots, sait parfaitement doser le suspense, l’action et les révélations.

J’ai adoré le personnage de Sarah, une femme forte, qui en impose mais qui a aussi ses failles. Elle connaît son travail, mais ses traumatismes peuvent la rattraper, elle se heurte à ses propres démons. La suivre, c’est entrée dans son intimité, dans ses pensées et découvrir une femme plus proche de nous qu’on pourrait le croire. Elle n’est pas  un cliché, ni celui de la demoiselle en détresse, ni celui l’héroïne ultra badasse qui n’a besoin de personne. Certes, c’est une grande enquêtrice, mais elle  avance et surmonte non pas comme une super héroïne, mais comme une femme qu’on pourrait être ou connaître. C’est ce qui la rend si attachante.

Bref, « Le Cri », c’est un thriller efficace, intense qui sort des sentiers battus. Même si la sous-intrigue scientifico-religieuse peut freiner un peu car elle mêle ces deux thèmes que tout oppose : la logique et les croyances divines. Ce qui n’empêche en rien l’envie de savoir jusqu’où l’auteur va nous emmener et quelle sera la finalité de l’histoire. C’est une lecture originale, très accessible, même pour quelqu’un comme moi qui ne s’y connaît pas en  recherche scientifique ou historique.