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Month: août 2025

Let’s play, Baby ! [Reupload]

Let’s play, Baby ! [Reupload]

Résumé :

Il règne en maître sur le campus. Son trône, il n’est pas près de le lâcher… surtout pour une fille.

Aksel est beau, sexy, irrésistible. Capitaine de l’équipe de foot, il est habitué à obtenir tout ce qu’il désire. Absolument… tout.

Sybille, nouvelle élève et footballeuse accomplie, rejoint la promotion d’Aksel. Magnifique, secrète, elle attire très vite tous les regards. Malgré tout, elle compte bien tenir sa promesse : ne plus jamais succomber à un footballeur. J-A-M-A-I-S.

Ça tombe bien, Aksel a promis à son entraîneur de ne pas approcher de trop près celle qui devient rapidement son fruit défendu. D’autant plus quand elle décide de monter une équipe concurrente dont elle devient… la capitaine.

Elle l’agace autant qu’elle l’attire.
Il l’insupporte autant qu’il l’obsède.
La partie ne fait que commencer, tous les coups sont permis.

Mon Avis : 

C’est grâce à une promo du jour sur ma Kobo que j’ai découvert Let’s Play, Baby! – sans ça, je ne l’aurais peut-être jamais ouvert. C’était d’ailleurs ma première lecture de 2024. Verdict ? Je ne regrette pas ma lecture… mais il y a eu plusieurs moments où j’ai sérieusement eu envie de fracasser la tête d’Aksel et Sybille avec ma liseuse. La vie d’une lectrice, c’est loin d’être aussi zen qu’on le croit : on nous imagine avec un mug fumant, en train de soupirer comme des midinettes, alors qu’en vrai, on traverse des ascenseurs émotionnels dignes d’un grand huit. Et souvent, on hésite à maudire les auteurs sous la pleine lune (alors qu’on adore secrètement ça, masochistes que nous sommes).

Nos deux héros, Aksel et Sybille, sont têtus comme des mules et chacun traîne ses blessures personnelles. Leur tension sexuelle est électrisante, mais leur jeu du chat et de la souris ressemble parfois à deux ados en pleine crise hormonale : ça s’engueule, ça se cherche, ça se fuit… et on devine dès le départ qu’ils finiront par céder à leurs pulsions. Leur relation est un véritable « je t’aime, moi non plus » : amusant par moments, agaçant à d’autres.

Soyons honnêtes : l’intrigue est assez prévisible. Mais elle reste plaisante et se lit très vite – j’ai avalé le roman en 24h, ce qui est un exploit vu mon rythme actuel.
Petit bémol : les répétitions à outrance (« trop ceci, trop cela… ») m’ont vraiment fatiguée. Côté personnages secondaires, c’est dommage qu’ils ne soient pas davantage développés. L’équipe de foot féminine montée par Sybille avait un vrai potentiel, tout comme l’équipe d’Aksel, mais l’ensemble reste trop centré sur l’attirance des deux héros.

Il faut souligner que l’autrice suit une ligne conductrice claire : son récit est cohérent et ne s’éparpille pas. Cependant, quelques fautes d’orthographe viennent gâcher un peu la lecture (et quand moi je les vois, c’est que ça pique vraiment).

Sur le moment, j’ai passé un moment plutôt sympa. Mais avec le recul… je dois avouer que ce livre ne m’a pas marqué. Un an après, je ne me souviens presque plus de l’histoire, hormis quelques scènes. Ce n’est pas mauvais, ce n’est juste pas inoubliable.
Peut-être que je n’étais pas dans le bon état d’esprit au moment de ma lecture ? Vu que le roman est rapide à lire, je me tâte à lui donner une seconde chance.

Let’s Play, Baby! est une romance piquante, prévisible mais efficace, qui plaira sans doute aux amateurs du genre. Pour ma part, je ne suis pas sûre de faire partie du public cible, mais je connais des copines à qui je le conseillerai sans problème.
Alors, si vous aimez les romances où les héros s’en donnent à cœur joie dans leur jeu du chat et de la souris, foncez ! Et si vous l’avez lu, dites moi ce que vous en avez pensé : est-ce que ça vous a plu plus qu’à moi ?

La Doublure [Reupload]

La Doublure [Reupload]

Résumé :

Une jeune femme fragile en quête d’un nouveau départ.
Un couple magnétique et fascinant prêt à lui ouvrir les portes de son monde doré.

Un trio pris au piège d’un jeu cruel et d’une dépendance fatale.

Dans ce roman sombre et envoûtant, Mélissa da Costa explore, à travers l’histoire d’une passion toxique, la face obscure de l’âme humaine et les méandres du désir.

Mon avis : 

[edit : cet article était censé paraître en 2023 mais j’ai eu une groooooooooosse période de « pas envie » et de « pas inspiré »]

C’est grâce à la chronique de Les_lectures_de_juliie sur Instagram, réseau que j’adore parcourir pendant mes périodes de panne livresque (bah oui, c’est pas parce qu’on est au régime qu’on ne peut pas regarder la vitrine 😏), que j’ai découvert ce livre.
Mélissa Da Costa est une autrice qui a pris beaucoup de notoriété ces derniers temps… voire ces dernières années (je plaide coupable : je ne la connaissais pas du tout). Au point que je n’avais même pas remarqué qu’un de ses romans dormait déjà dans ma PAL ! Je ne l’ai vu qu’en décembre, quand j’ai fait ma photo de sélection du mois.

Julie, par qui j’ai connu La doublure, avait lancé un petit challenge “Je choisis, tu lis”. Le principe est simple et super sympa : elle sélectionne un livre qu’elle a aimé et qui pourrait nous plaire, et on a un mois pour le lire. Après avoir discuté un peu avec moi de mes goûts, elle m’a conseillé La doublure. Je l’ai acheté assez vite… mais je l’ai commencé bien plus tard.

 

Et là, comment dire ? Ma lecture fut laborieuse. Je n’ai pas détesté ce roman, mais je ne l’ai pas particulièrement aimé non plus. Pendant la première centaine de pages, j’ai dû faire des pauses à plusieurs reprises. Quand on en arrive à vouloir frapper le personnage principal avec son propre bouquin, vous voyez le tableau 😅. Souvent, je râlais auprès de Monsieur Ours Polaire : “Ça sent pas bon cette histoire, ça va partir en eau de boudin !” (Je crois bien que je l’ai répété une cinquantaine de fois).

Mais après quatre mois et demi à grappiller quelques chapitres par-ci par-là, j’ai ENFIN terminé ce roman… à mon plus grand soulagement.

On rencontre Évie, une jeune femme de 23 ans fraîchement larguée par un abruti de service. Besoin de changer d’air, de boulot, de vie. Elle quitte Marseille — qu’elle avait rejointe uniquement pour ce fameux tocard — malgré l’attachement qu’elle a pour Irène, la mère de son ex.
CV sous le bras, Évie écume le Vieux-Port à la recherche d’un yacht qui aurait besoin d’une femme de ménage. C’est alors qu’elle croise Pierre Manan, un séduisant homme d’affaires, qui lui propose mieux qu’un simple job : devenir l’assistante de sa femme Clara, artiste peintre connue sous le pseudonyme de Calypso Montant. En réalité, Clara ne supporte ni l’administratif ni les mondanités. L’idée ? Qu’Évie devienne son “double”, son visage public.

Trop beau pour être vrai ? Évidemment. Très vite, le quotidien auprès des Manan révèle un couple loin d’être banal : argent facile, fêtes, sexe, drogue… Clara “offre” même Évie à Pierre. Et la jeune femme, déjà sous son charme, finit par en tomber follement amoureuse. La suite, vous l’imaginez : ce genre de cocktail ne peut que mal tourner.

Ma frustration venait surtout de la naïveté d’Évie. Sa facilité à tout accepter, à dire oui à la drogue, à se laisser porter… Si j’avais pu, je l’aurais assommée avec son propre roman 😬. Mais en refermant le livre, j’ai compris : elle n’a que 23 ans. Et à cet âge-là, on manque parfois de recul. Du haut de mes 30 ans, avec un peu plus de vécu, je voyais les pièges se refermer autour d’elle. Elle, non.

Ce qui est sûr, c’est que la fin m’a totalement prise de court. Certains événements étaient prévisibles, mais pas un tel dénouement.

En bref : une lecture mitigée. J’ai eu beaucoup de mal à avancer dans ces 500 pages, et seules les dernières m’ont vraiment accrochée. Mais je suis quand même contente d’avoir tenu bon et d’avoir découvert cette histoire. Après tout, on ne peut pas avoir de coup de cœur à chaque lecture.

 

La Belle et La Bête [Reupload]

La Belle et La Bête [Reupload]

Résumé :

Une jeune infirmière traumatisée, obligée de raconter sa terrible histoire aux autorités.
Une résidence luxueuse dissimulée au coeur de la forêt boréale et regorgeant d’horreurs innommables…
Un prisonnier sauvagement mutilé, incapable de venir en aide à une famille au funeste destin.
Un adolescent dont l’âme a depuis longtemps été arrachée, servant un maître impitoyable.
Une bête maudite, capable des pires atrocités…

 

Mon avis :

Le conte originel, souvent attribué à Gabrielle-Suzanne de Villeneuve puis à Jean-Marie Leprince de Beaumont, fait partie de mes préférés. Bien sûr, comme beaucoup, j’ai longtemps connu uniquement la version Disney, toute édulcorée avec son Happy End parfait.
En grandissant, je me suis intéressée à l’histoire initiale – très différente sur bien des points. Je vous invite d’ailleurs à la lire, ça vaut le détour !

J’ai découvert la collection Les Contes Interdits dès sa sortie. Au début, je pensais qu’il s’agissait de réécritures érotiques. Mon premier essai fut Blanche-Neige de L.P. Sicard, et ce fut un énorme coup de cœur. J’ai vite compris que j’étais plongée dans l’horreur et non dans l’érotisme. J’ai eu peur, mais j’ai adoré… et j’ai continué malgré ma trouillardise légendaire. Contre toute attente, contrairement aux films d’épouvante, je n’ai pas été traumatisée. Et de fil en aiguille, je suis devenue une vraie fan de ces réécritures sombres. (Serait-ce mon petit côté psychopathe ? Oui bon, prendre des notes sur ce genre de livres devant Esprits criminels peut sembler un peu inquiétant, j’avoue 😅).

Quand La Belle et la Bête est sorti, j’étais dégoûtée de ne pas pouvoir l’acheter. Mais miracle : à Noël dernier, ma sœur me l’a offert ! Imaginez ma joie ! En plus du contenu, il faut dire que ces livres sont de vrais bijoux-objets : les couvertures illustrées par Mathieu C. Daudurand sont tout simplement sublimes.

Nous découvrons Izabelle, une jeune femme retrouvée après un drame. Sa famille et elle ont été enlevées, séquestrées, torturées, tuées… et elle est la seule survivante. Devant la police, elle raconte son histoire.

Dès les premières pages, j’ai été hypnotisée par l’écriture de Simon Rousseau, qui nous plonge directement dans l’atmosphère terrifiante de ce château isolé. Comme à chaque tome de la collection, je suis bluffée par l’imagination des auteurs : c’est une réécriture de très grande qualité. Oui, c’est un énorme coup de cœur. Oui, je vais en faire l’éloge. Oui, je suis incapable d’être neutre parce que j’ai adoré !

Comme Izabelle, j’ai été charmée par Richard, ce personnage charismatique, intelligent, élégant (et protagoniste d’un autre conte, Peter Pan, que je n’ai pas encore lu). Mais en même temps, impossible d’ignorer que quelque chose clochait… Syndrome de Stockholm, me voilà ! Tout se passait trop bien. Et je savais que l’horreur allait surgir. Et BIIIIIM !
Richard est un PSYCHOPAAAAATHE !
Je vous jure, j’ai eu les larmes aux yeux et le cœur retourné.

Et là… tout explose. Tout ce que je croyais savoir n’était qu’un mensonge. Je vous laisse imaginer mon cri de “oh la saloooooope !”, qui a bien fait rire mon chéri. Mais malgré la colère, j’avais des étoiles dans les yeux. Contradictoire ? Peut-être. Mais surtout preuve que l’auteur m’avait complètement embarquée.

Simon Rousseau réussit un pari audacieux : nous emmener encore plus loin dans le cauchemar. Certains diront peut-être que cette partie est “moins forte” que la première, mais moi je l’ai vécue comme un véritable feu d’artifice. Et surtout : pas de Happy End trop sucré, et ça colle parfaitement à ce genre de récit horrifique.

Pour une fois, j’ai refermé ce livre sans me poser mille questions restées en suspens (enfin… si, une seule : reverra-t-on certains personnages dans d’autres contes ? 🤔).

Vous l’aurez compris : c’est un immense coup de cœur. Si vous aimez les contes revisités, sombres, dérangeants, et que vous voulez vivre une expérience de lecture qui bouscule, foncez !

De mon côté, je range ma plume et je vous retrouve bientôt pour un nouvel avis.