Quand nos souvenirs viendront danser [Reupload]

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Résumé :

« Lorsque nous avons emménagé impasse des Colibris, nous avions vingt ans, ça sentait la peinture fraîche et les projets, nous nous prêtions main-forte entre voisins en traversant les jardins non clôturés. Soixante-trois ans plus tard, les haies ont poussé, nos souvenirs sont accrochés aux murs et nous ne nous adressons la parole qu’en cas de nécessité absolue. Nous ne sommes plus que six : Anatole, Joséphine, Marius, Rosalie, Gustave et moi, Marceline. Quand le maire annonce qu’il va raser l’impasse – nos maisons, nos mémoires, nos vies -, nous oublions le passé pour nous allier et nous battre. Tous les coups sont permis : nous n’avons plus rien à perdre, et c’est plus excitant qu’une sieste devant Motus ». A travers le récit de leur combat et une plongée dans ses souvenirs, Marceline raconte une magnifique histoire d’amour, les secrets de toute une famille et la force des liens qui tissent une amitié.

Mon avis : 

Je ne pensais pas qu’un roman avec des octogénaires comme personnages principaux me mettrait une telle claque. Et pourtant… Quand nos souvenirs viendront danser m’a bouleversée du début à la fin.

Seconde lecture de mai, et comme pour Nos cicatrices de Rose Matthews, je l’ai dévoré en moins de 24h. 349 pages avalées sans voir le temps passer.

À première vue, on se dit : “Des papys et mamies ? Quel rapport avec nous ?” Et pourtant, ces personnages ont été jeunes, passionnés, blessés, amoureux, cabossés. Ils ont vécu, tout simplement. Ce ne sont pas des “vieux”, mais des jeunes très expérimentés. Et ça change tout.

J’ai eu les larmes aux yeux quand j’ai compris que Gustave était NOTRE Gustave. Ceux qui ont déjà lu Virginie Grimaldi savent de quoi je parle (dites-moi que vous avez le sachoir !). J’adore cette façon qu’a l’autrice de relier ses histoires, comme si ses personnages vivaient dans un grand univers commun.

Marceline et Anatole m’ont énormément touchée. Leur relation m’a fait réfléchir à ce que j’aimerais être plus tard : peut-être une future Marceline, un peu trop piquante et sarcastique, mais avec une histoire derrière chaque cicatrice. Anatole, de son côté, m’a bouleversée par son évolution : pas toujours tendre, mais éternellement aimant, et capable de s’adapter.

J’ai aussi eu un vrai coup de cœur pour Joséphine, ce petit bout de femme qui s’émerveille d’un rien. Je me suis reconnue en elle : sensible, émotive, capable de s’émouvoir pour un souffle de vent. Elle apporte une bouffée de légèreté au roman, et je l’ai adorée.

Au fil des pages, j’ai commencé à penser à ma propre vie. À mes “demain”, à mes “plus tard”. Est-ce qu’un jour j’aurai des petits-enfants à qui raconter comment j’ai connu mon Anatole ? Est-ce que je pourrai me retourner avec fierté, sans trop de regrets ? Ce livre pousse à la réflexion, tout en enveloppant le lecteur de douceur.

Et puis il y a Didier, le maire. Au début, j’avais envie de lui hurler dessus. Mais très vite, j’ai senti qu’il y avait “un chihuahua sous le canapé” (😏). L’autrice nous balade jusqu’au bout et, évidemment, toutes les réponses tombent au final. Je vous laisse la surprise…

Ce roman, c’est un mélange d’émotion, de tendresse, de rires et de larmes. J’ai refermé le livre en lâchant un énorme : “Bordel !” Et ça, ça fait du bien.

Si vous n’avez jamais lu Virginie Grimaldi, Quand nos souvenirs viendront danser est une magnifique porte d’entrée. 💜

 

Let’s play, Baby ! [Reupload]

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Résumé :

Il règne en maître sur le campus. Son trône, il n’est pas près de le lâcher… surtout pour une fille.

Aksel est beau, sexy, irrésistible. Capitaine de l’équipe de foot, il est habitué à obtenir tout ce qu’il désire. Absolument… tout.

Sybille, nouvelle élève et footballeuse accomplie, rejoint la promotion d’Aksel. Magnifique, secrète, elle attire très vite tous les regards. Malgré tout, elle compte bien tenir sa promesse : ne plus jamais succomber à un footballeur. J-A-M-A-I-S.

Ça tombe bien, Aksel a promis à son entraîneur de ne pas approcher de trop près celle qui devient rapidement son fruit défendu. D’autant plus quand elle décide de monter une équipe concurrente dont elle devient… la capitaine.

Elle l’agace autant qu’elle l’attire.
Il l’insupporte autant qu’il l’obsède.
La partie ne fait que commencer, tous les coups sont permis.

Mon Avis : 

C’est grâce à une promo du jour sur ma Kobo que j’ai découvert Let’s Play, Baby! – sans ça, je ne l’aurais peut-être jamais ouvert. C’était d’ailleurs ma première lecture de 2024. Verdict ? Je ne regrette pas ma lecture… mais il y a eu plusieurs moments où j’ai sérieusement eu envie de fracasser la tête d’Aksel et Sybille avec ma liseuse. La vie d’une lectrice, c’est loin d’être aussi zen qu’on le croit : on nous imagine avec un mug fumant, en train de soupirer comme des midinettes, alors qu’en vrai, on traverse des ascenseurs émotionnels dignes d’un grand huit. Et souvent, on hésite à maudire les auteurs sous la pleine lune (alors qu’on adore secrètement ça, masochistes que nous sommes).

Nos deux héros, Aksel et Sybille, sont têtus comme des mules et chacun traîne ses blessures personnelles. Leur tension sexuelle est électrisante, mais leur jeu du chat et de la souris ressemble parfois à deux ados en pleine crise hormonale : ça s’engueule, ça se cherche, ça se fuit… et on devine dès le départ qu’ils finiront par céder à leurs pulsions. Leur relation est un véritable « je t’aime, moi non plus » : amusant par moments, agaçant à d’autres.

Soyons honnêtes : l’intrigue est assez prévisible. Mais elle reste plaisante et se lit très vite – j’ai avalé le roman en 24h, ce qui est un exploit vu mon rythme actuel.
Petit bémol : les répétitions à outrance (« trop ceci, trop cela… ») m’ont vraiment fatiguée. Côté personnages secondaires, c’est dommage qu’ils ne soient pas davantage développés. L’équipe de foot féminine montée par Sybille avait un vrai potentiel, tout comme l’équipe d’Aksel, mais l’ensemble reste trop centré sur l’attirance des deux héros.

Il faut souligner que l’autrice suit une ligne conductrice claire : son récit est cohérent et ne s’éparpille pas. Cependant, quelques fautes d’orthographe viennent gâcher un peu la lecture (et quand moi je les vois, c’est que ça pique vraiment).

Sur le moment, j’ai passé un moment plutôt sympa. Mais avec le recul… je dois avouer que ce livre ne m’a pas marqué. Un an après, je ne me souviens presque plus de l’histoire, hormis quelques scènes. Ce n’est pas mauvais, ce n’est juste pas inoubliable.
Peut-être que je n’étais pas dans le bon état d’esprit au moment de ma lecture ? Vu que le roman est rapide à lire, je me tâte à lui donner une seconde chance.

Let’s Play, Baby! est une romance piquante, prévisible mais efficace, qui plaira sans doute aux amateurs du genre. Pour ma part, je ne suis pas sûre de faire partie du public cible, mais je connais des copines à qui je le conseillerai sans problème.
Alors, si vous aimez les romances où les héros s’en donnent à cœur joie dans leur jeu du chat et de la souris, foncez ! Et si vous l’avez lu, dites moi ce que vous en avez pensé : est-ce que ça vous a plu plus qu’à moi ?

La Doublure [Reupload]

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Résumé :

Une jeune femme fragile en quête d’un nouveau départ.
Un couple magnétique et fascinant prêt à lui ouvrir les portes de son monde doré.

Un trio pris au piège d’un jeu cruel et d’une dépendance fatale.

Dans ce roman sombre et envoûtant, Mélissa da Costa explore, à travers l’histoire d’une passion toxique, la face obscure de l’âme humaine et les méandres du désir.

Mon avis : 

[edit : cet article était censé paraître en 2023 mais j’ai eu une groooooooooosse période de « pas envie » et de « pas inspiré »]

C’est grâce à la chronique de Les_lectures_de_juliie sur Instagram, réseau que j’adore parcourir pendant mes périodes de panne livresque (bah oui, c’est pas parce qu’on est au régime qu’on ne peut pas regarder la vitrine 😏), que j’ai découvert ce livre.
Mélissa Da Costa est une autrice qui a pris beaucoup de notoriété ces derniers temps… voire ces dernières années (je plaide coupable : je ne la connaissais pas du tout). Au point que je n’avais même pas remarqué qu’un de ses romans dormait déjà dans ma PAL ! Je ne l’ai vu qu’en décembre, quand j’ai fait ma photo de sélection du mois.

Julie, par qui j’ai connu La doublure, avait lancé un petit challenge “Je choisis, tu lis”. Le principe est simple et super sympa : elle sélectionne un livre qu’elle a aimé et qui pourrait nous plaire, et on a un mois pour le lire. Après avoir discuté un peu avec moi de mes goûts, elle m’a conseillé La doublure. Je l’ai acheté assez vite… mais je l’ai commencé bien plus tard.

 

Et là, comment dire ? Ma lecture fut laborieuse. Je n’ai pas détesté ce roman, mais je ne l’ai pas particulièrement aimé non plus. Pendant la première centaine de pages, j’ai dû faire des pauses à plusieurs reprises. Quand on en arrive à vouloir frapper le personnage principal avec son propre bouquin, vous voyez le tableau 😅. Souvent, je râlais auprès de Monsieur Ours Polaire : “Ça sent pas bon cette histoire, ça va partir en eau de boudin !” (Je crois bien que je l’ai répété une cinquantaine de fois).

Mais après quatre mois et demi à grappiller quelques chapitres par-ci par-là, j’ai ENFIN terminé ce roman… à mon plus grand soulagement.

On rencontre Évie, une jeune femme de 23 ans fraîchement larguée par un abruti de service. Besoin de changer d’air, de boulot, de vie. Elle quitte Marseille — qu’elle avait rejointe uniquement pour ce fameux tocard — malgré l’attachement qu’elle a pour Irène, la mère de son ex.
CV sous le bras, Évie écume le Vieux-Port à la recherche d’un yacht qui aurait besoin d’une femme de ménage. C’est alors qu’elle croise Pierre Manan, un séduisant homme d’affaires, qui lui propose mieux qu’un simple job : devenir l’assistante de sa femme Clara, artiste peintre connue sous le pseudonyme de Calypso Montant. En réalité, Clara ne supporte ni l’administratif ni les mondanités. L’idée ? Qu’Évie devienne son “double”, son visage public.

Trop beau pour être vrai ? Évidemment. Très vite, le quotidien auprès des Manan révèle un couple loin d’être banal : argent facile, fêtes, sexe, drogue… Clara “offre” même Évie à Pierre. Et la jeune femme, déjà sous son charme, finit par en tomber follement amoureuse. La suite, vous l’imaginez : ce genre de cocktail ne peut que mal tourner.

Ma frustration venait surtout de la naïveté d’Évie. Sa facilité à tout accepter, à dire oui à la drogue, à se laisser porter… Si j’avais pu, je l’aurais assommée avec son propre roman 😬. Mais en refermant le livre, j’ai compris : elle n’a que 23 ans. Et à cet âge-là, on manque parfois de recul. Du haut de mes 30 ans, avec un peu plus de vécu, je voyais les pièges se refermer autour d’elle. Elle, non.

Ce qui est sûr, c’est que la fin m’a totalement prise de court. Certains événements étaient prévisibles, mais pas un tel dénouement.

En bref : une lecture mitigée. J’ai eu beaucoup de mal à avancer dans ces 500 pages, et seules les dernières m’ont vraiment accrochée. Mais je suis quand même contente d’avoir tenu bon et d’avoir découvert cette histoire. Après tout, on ne peut pas avoir de coup de cœur à chaque lecture.

 

La Belle et La Bête [Reupload]

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Résumé :

Une jeune infirmière traumatisée, obligée de raconter sa terrible histoire aux autorités.
Une résidence luxueuse dissimulée au coeur de la forêt boréale et regorgeant d’horreurs innommables…
Un prisonnier sauvagement mutilé, incapable de venir en aide à une famille au funeste destin.
Un adolescent dont l’âme a depuis longtemps été arrachée, servant un maître impitoyable.
Une bête maudite, capable des pires atrocités…

 

Mon avis :

Le conte originel, souvent attribué à Gabrielle-Suzanne de Villeneuve puis à Jean-Marie Leprince de Beaumont, fait partie de mes préférés. Bien sûr, comme beaucoup, j’ai longtemps connu uniquement la version Disney, toute édulcorée avec son Happy End parfait.
En grandissant, je me suis intéressée à l’histoire initiale – très différente sur bien des points. Je vous invite d’ailleurs à la lire, ça vaut le détour !

J’ai découvert la collection Les Contes Interdits dès sa sortie. Au début, je pensais qu’il s’agissait de réécritures érotiques. Mon premier essai fut Blanche-Neige de L.P. Sicard, et ce fut un énorme coup de cœur. J’ai vite compris que j’étais plongée dans l’horreur et non dans l’érotisme. J’ai eu peur, mais j’ai adoré… et j’ai continué malgré ma trouillardise légendaire. Contre toute attente, contrairement aux films d’épouvante, je n’ai pas été traumatisée. Et de fil en aiguille, je suis devenue une vraie fan de ces réécritures sombres. (Serait-ce mon petit côté psychopathe ? Oui bon, prendre des notes sur ce genre de livres devant Esprits criminels peut sembler un peu inquiétant, j’avoue 😅).

Quand La Belle et la Bête est sorti, j’étais dégoûtée de ne pas pouvoir l’acheter. Mais miracle : à Noël dernier, ma sœur me l’a offert ! Imaginez ma joie ! En plus du contenu, il faut dire que ces livres sont de vrais bijoux-objets : les couvertures illustrées par Mathieu C. Daudurand sont tout simplement sublimes.

Nous découvrons Izabelle, une jeune femme retrouvée après un drame. Sa famille et elle ont été enlevées, séquestrées, torturées, tuées… et elle est la seule survivante. Devant la police, elle raconte son histoire.

Dès les premières pages, j’ai été hypnotisée par l’écriture de Simon Rousseau, qui nous plonge directement dans l’atmosphère terrifiante de ce château isolé. Comme à chaque tome de la collection, je suis bluffée par l’imagination des auteurs : c’est une réécriture de très grande qualité. Oui, c’est un énorme coup de cœur. Oui, je vais en faire l’éloge. Oui, je suis incapable d’être neutre parce que j’ai adoré !

Comme Izabelle, j’ai été charmée par Richard, ce personnage charismatique, intelligent, élégant (et protagoniste d’un autre conte, Peter Pan, que je n’ai pas encore lu). Mais en même temps, impossible d’ignorer que quelque chose clochait… Syndrome de Stockholm, me voilà ! Tout se passait trop bien. Et je savais que l’horreur allait surgir. Et BIIIIIM !
Richard est un PSYCHOPAAAAATHE !
Je vous jure, j’ai eu les larmes aux yeux et le cœur retourné.

Et là… tout explose. Tout ce que je croyais savoir n’était qu’un mensonge. Je vous laisse imaginer mon cri de “oh la saloooooope !”, qui a bien fait rire mon chéri. Mais malgré la colère, j’avais des étoiles dans les yeux. Contradictoire ? Peut-être. Mais surtout preuve que l’auteur m’avait complètement embarquée.

Simon Rousseau réussit un pari audacieux : nous emmener encore plus loin dans le cauchemar. Certains diront peut-être que cette partie est “moins forte” que la première, mais moi je l’ai vécue comme un véritable feu d’artifice. Et surtout : pas de Happy End trop sucré, et ça colle parfaitement à ce genre de récit horrifique.

Pour une fois, j’ai refermé ce livre sans me poser mille questions restées en suspens (enfin… si, une seule : reverra-t-on certains personnages dans d’autres contes ? 🤔).

Vous l’aurez compris : c’est un immense coup de cœur. Si vous aimez les contes revisités, sombres, dérangeants, et que vous voulez vivre une expérience de lecture qui bouscule, foncez !

De mon côté, je range ma plume et je vous retrouve bientôt pour un nouvel avis.

Harry Potter à l’école des sorciers

Harry Potter à l’école des sorciers

Résumé :

Le jour de ses onze ans, Harry Potter, un orphelin élevé par un oncle et une tante qui le détestent, voit son existence bouleversée. Un géant vient le chercher pour l’emmener à Poudlard, une école de sorcellerie ! Voler en balai, jeter des sorts, combattre les trolls : Harry se révèle un sorcier doué. Mais quel est le mystère qui l’entoure ? Et qui est l’effroyable V…, le mage dont personne n’ose prononcer le nom ? Amitié, surprises, dangers, scènes comiques, Harry découvre ses pouvoirs et la vie à Poudlard. Le premier tome des aventures du jeune héros vous ensorcelle aussitôt !

Mon avis :

Il y a des livres qui nous marquent par leur univers, d’autres par leurs personnages… et Harry Potter à l’école des sorciers réussit brillamment à faire les deux.
J’ai lu ce premier tome il y a deux mois, et ce qui m’a tout de suite séduite, c’est cette entrée progressive dans un monde magique, mystérieux et merveilleux. On découvre tout aux côtés de Harry, un garçon de 11 ans qui a grandi dans un environnement strict et sans amour, élevé par les Dursley, une famille de Moldus qui lui a toujours caché ses origines. Lorsqu’il apprend qu’il est un sorcier, c’est comme si une porte s’ouvrait sur un univers qu’il n’aurait jamais pu imaginer. Cela rend l’immersion incroyablement naturelle : chaque créature, chaque lieu, chaque terme magique devient une découverte partagée entre Harry et nous.

Du côté des personnages, j’ai eu un vrai coup de cœur pour Hermione. Elle donne l’image d’une « Mlle Je-sais-tout », mais on sent qu’il y a derrière cela une grande maladresse, un besoin de se faire accepter dans un monde auquel elle n’appartient pas totalement, puisqu’elle vient d’une famille de Moldus. Comme si elle voulait prouver qu’elle avait bien sa place parmi les sorciers, en apprenant le plus de choses possible et en voulant aider les autres grâce à ses connaissances.
Ron, quant à lui, joue un rôle très attachant : il devient une sorte de traducteur du monde magique pour Harry — et donc aussi pour nous. Ensemble, ils forment un trio équilibré, soudé malgré leurs différences.

Parmi les professeurs, ma préférence va à Minerva McGonagall, dont j’ai adoré le mélange de sévérité et de justesse. Elle ne fait aucun favoritisme envers ses élèves, et n’hésite pas à retirer des points à Gryffondor, la maison dont elle est pourtant la directrice, si la situation l’exige. À ce stade de l’histoire, je reste un peu plus distante face à Severus Rogue, qui semble bien mystérieux, voire hostile. Même si je connais déjà ses raisons grâce aux films, à la lecture de ce premier tome, ses motivations restent floues.

J’aurais aimé vous parler plus longuement de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom, mais je risquerais de gros spoilers. Bien que j’imagine qu’en 2025, la majorité des lecteurs connaissent déjà l’œuvre de J.K. Rowling, je préfère garder une certaine réserve pour les quelques personnes qui ne l’auraient pas encore découverte. Sachez simplement que cette première rencontre entre notre héros et l’antagoniste arrive au bon moment : ni trop tôt, ni trop tard. Elle s’accompagne d’un lot de révélations qui viennent conclure le roman avec force.

J’ai également beaucoup apprécié la scène entre Harry et Dumbledore devant le miroir du Riséd. L’explication que le directeur donne à Harry sur ce que reflète le miroir — différent de ce que voit Ron — est à la fois énigmatique et très claire. On sent que Dumbledore ne révèle pas tout, et cela suscite naturellement l’envie d’en apprendre davantage sur ses intentions dans les tomes suivants.

Un autre point fort du livre est le style d’écriture. Il est fluide, accessible aux plus jeunes, sans jamais être trop simpliste ou enfantin. En tant qu’adulte, j’ai trouvé la lecture très agréable. Le rythme est bien dosé, avec un bel équilibre entre l’action, les descriptions et les moments plus calmes. On ne s’ennuie jamais, tout en ayant le temps de s’imprégner de chaque lieu, de chaque ambiance.

En somme, c’est un début de saga très prometteur, qui donne immédiatement envie de découvrir la suite. Ce livre m’a rappelé combien la magie peut se cacher dans les pages d’un roman. J’ai hâte de me replonger dans cet univers et de suivre l’évolution de Harry, de ses amis, et des mystères de Poudlard.

Inside Mac

Inside Mac

Résumé : 

Vengeance. Eléa n’a plus que ce mot dans le cœur. Depuis deux ans, elle traque l´assassin de son père et va jusqu’à intégrer la police pour infiltrer le gang qu’elle sait responsable. À la tête de celui-ci, MAC, le chef de cartel dont personne ne connaît le visage, mais qu’elle est déterminée à faire tomber à n’importe quel prix. Un problème de taille se pose néanmoins lorsqu’elle est acceptée dans le gang : Jay, le dangereux bras droit du parrain. Dernier obstacle à sa vengeance, Eléa tente alors de le séduire, quitte à se brûler les ailes et à flirter avec les extrêmes. Mais le charismatique mafieux fait tout pour lui résister. Méfiant envers elle, il ne compte pas la laisser s´approcher ni de MAC ni de ses propres secrets, même s´il crève d’envie de succomber. Céder à Eléa risquerait de compromettre le plan que lui aussi échafaude depuis des années. La présence de la belle au sein du gang met déjà suffisamment à mal son contrôle légendaire, alors qu’une guerre de cartels est sur le point d’éclater.

Mon avis :

C’est grâce à la chaîne Youtube secondaire de LinksTheSun que j’ai découvert « Inside Mac ». Il en a parlé de manière tellement positive que j’ai eu envie de m’y plonger. C’est au cours d’une hospitalisation, et grâce au choix – presque à l’aveugle – d’une personne précieuse que, je me suis lancée dans cette lecture.

Le livre remplissait deux défis que je voulais me lancer : lire un roman écrit par une autrice française, et sortir de ma zone de confort avec un genre que je n’avais jamais exploré. La dark romance est idéale pour ça. J’ai toujours été réticente envers ce genre, souvent à cause des clichés qu’on lui associe. Et pourtant, avec le roman d’Eny Heli, ce fut une très agréable surprise. Ça a parfaitement fonctionné pour moi.

Dès les premières pages, j’ai été conquise par l’histoire d’Eléa, une jeune femme rongée par sa soif de vengeance après le meurtre de son père par le chef d’un des plus gros gangs : le mystérieux MAC. Pour se rapprocher de sa cible, elle intègre la police et infiltre le réseau. Mais elle ne s’attendait pas à l’avalanche de révélations, ni à sa rencontre avec Jay, le bras droit du parrain, ni au désir qu’il fera naître en elle. Les doutes qui l’envahissent entrent en contradiction avec sa quête de justice. Ce n’est pas une héroïne girouette : c’est une jeune femme confrontée à la dure réalité, qui se débat dans un océan d’émotions. Et Jay est la goutte d’eau qui fait tout déborder.

On découvre un florilège de personnages, chacun avec une vraie personnalité. Aucun ne semble être une pâle copie du duo principal. Parmi eux, il y a Moïra, la petite soeur de Jay, douce et bienveillante malgré un passé douloureux. Le Serpent, Travis, m’a particulièrement fait rire par son exubérance. Et Le Baron Rouge, charismatique, inspire le respect par sa prestance naturelle, son phrasé presque hypnotique, et le pouvoir qu’il manie d’une main de maître.

Beaucoup d’auteurs se concentrent exclusivement sur les personnages principaux. Dans une Dark Romance, c’est encore plus vrai : le couple est souvent le seul centre d’intérêt. Eny Heli, elle, a su faire l’inverse. Elle réussit là où d’autres échouent : les personnages secondaires sont tout aussi travaillés et fascinants. Chacun a un rôle particulier et vient enrichir le duo principal.

Plus l’histoire avançait, plus je m’étonnais de la rapidité avec laquelle je lisais. Pour moi, tout était parfaitement dosé. Je n’ai pas ressenti ni ennui, de longueur inutile. Garder un rythme fluide sans tomber dans l’excès, que ce soit dans la lenteur ou la précipitation, est un exercice difficile – mais ici, c’est un défi relevé haut la main.

Quant à la plume d’Eny Heli, je l’ai trouvée percutante et agréable. Elle sait varier l’intensité émotionnelle et joue avec nous comme un chat avec une souris.

Si les scènes hot ne vous effraient pas, laissez-vous embarquer. Attention cependant : ce roman est destiné à un public averti. Certaines thématiques sont dures, la violence est présente – nous embarquons dans un cartel, pas chez les Bisounours ,le sexe est explicite. Il ne s’agit pas d’une romances mignonne, mais bien une dark romance, qui, selon moi, ne doit pas tomber entre toutes les mains.

Le cri

Le cri

Résumé :

Hôpital psychiatrique de Gaustad, Oslo. À l’aube d’une nuit glaciale, le corps d’un patient est retrouvé étranglé dans sa cellule, la bouche ouverte dans un hurlement muet. Dépêchée sur place, la troublante inspectrice Sarah Geringën le sent aussitôt : cette affaire ne ressemble à aucune autre…
Et les énigmes se succèdent : pourquoi la victime a-t-elle une cicatrice formant le nombre 488 sur le front ? Que signifient ces dessins indéchiffrables sur le mur de sa cellule ? Pourquoi le personnel de l’hôpital semble si peu à l’aise avec l’identité de cet homme interné à Gaustad depuis plus de trente ans ?
Pour Sarah, c’est le début d’une enquête terrifiante qui la mène de Londres à l’île de l’Ascension, des mines du Minnesota aux hauteurs du vieux Nice.
Soumise à un compte à rebours implacable, Sarah va lier son destin à celui d’un journaliste d’investigation français, Christopher, et découvrir, en exhumant des dossiers de la CIA, une vérité vertigineuse sur l’une des questions qui hante chacun d’entre nous : la vie après la mort…
Et la réponse, enfouie dans des laboratoires ultrasecrets, pourrait bien affoler plus encore que la question !

Mon avis

J’ai découvert « Le Cri » après avoir lu « Le Passager sans visage » du même auteur. Comme nous y rencontrons Sarah, l’enquêtrice, je me suis rendu compte que je n’avais pas commencé ma lecture dans le bon ordre. Ce qui ne m’a en aucun cas gêner. « Le Cri » c’est le genre de livre qui scotche par son inventivité. J’ai dévoré les pages, repoussant même l’heure d’aller me coucher à son maximum. L’histoire m’a happée dès les premières pages avec cette scène à l’hôpital psychiatrique laissant planer des doutes et plein de questions.

Au départ, je pensais qu’aucun passage en particulier qui ne m’avait marquée… puis en y repensant, il a bien CETTE scène où on découvre le passé d’un des personnages. Une révélation que je n’oublierais jamais. Ce moment terrible où dans sa trahison, il laisse l’impensable se produire sous les yeux de son fils. J’espérais qu’il n’y ait pas de « victime innocente »… le choc n’en a été que plus brutal. J’avais le naïf espoir que, malgré tout, l’amour qu’il portait à sa famille serait être plus fort que n’importe quoi. Mais mon côté fleur bleu a été envoyé en vacance face à l’horrible réalité. Certains nous retire l’espoir, et nous rappelle la cruauté dont l’Homme peu faire preuve.

J’ai beaucoup aimé l’ambiance générale : prenante, tendue, mystérieuse. Le mélange entre l’enquête policière et des questionnements scientifiques est fascinant. L’auteur, tel un cuisinier des mots, sait parfaitement doser le suspense, l’action et les révélations.

J’ai adoré le personnage de Sarah, une femme forte, qui en impose mais qui a aussi ses failles. Elle connaît son travail, mais ses traumatismes peuvent la rattraper, elle se heurte à ses propres démons. La suivre, c’est entrée dans son intimité, dans ses pensées et découvrir une femme plus proche de nous qu’on pourrait le croire. Elle n’est pas  un cliché, ni celui de la demoiselle en détresse, ni celui l’héroïne ultra badasse qui n’a besoin de personne. Certes, c’est une grande enquêtrice, mais elle  avance et surmonte non pas comme une super héroïne, mais comme une femme qu’on pourrait être ou connaître. C’est ce qui la rend si attachante.

Bref, « Le Cri », c’est un thriller efficace, intense qui sort des sentiers battus. Même si la sous-intrigue scientifico-religieuse peut freiner un peu car elle mêle ces deux thèmes que tout oppose : la logique et les croyances divines. Ce qui n’empêche en rien l’envie de savoir jusqu’où l’auteur va nous emmener et quelle sera la finalité de l’histoire. C’est une lecture originale, très accessible, même pour quelqu’un comme moi qui ne s’y connaît pas en  recherche scientifique ou historique.

Les effacées [Reupload]

Les effacées [Reupload]

Résumé : 

La nouvelle enquête de Lucia Guerrero !
En Galice, un tueur kidnappe des femmes qui se lèvent tôt pour aller travailler. Des invisibles. Des effacées.
À Madrid, un autre assassin s’en prend à des milliardaires et laisse sur les murs de leurs résidences ce message : « TUONS LES RICHES ».

Deux tueurs.
Deux mondes.

Et le spectre d’un embrasement général, d’une confrontation de classes inédite et explosive. Les enjeux, qui se dévoilent peu à peu à Lucia Guerrero, enquêtrice de la Guardia civil, sont vertigineux. Quand, à son tour, elle reçoit les messages d’un expéditeur anonyme, la question se pose : serait-elle devenue un simple jouet entre les mains des deux tueurs ?

Mon avis :

J’ai connu Bernard Minier par le premier tome de cette série consacrée à Lucia. Ayant énormément aimé ce premier tome, j’ai été bien plus qu’enthousiaste quand celui-ci est sorti. Bien plus? A peine ! Dès son annonce, j’ai scruté à la moindre occasion si je le voyais sur les rayons des nouveautés. Lorsqu’il est enfin arrivé, j’ai voulu me jeter dessus. Mais obligation financière oblige, j’ai dû me résigner à me dire que je ne l’achèterais que quelques mois plus tard. C’était sans compter Monsieur Ours Polaire, qui après avoir été faire 2/3 courses est rentrée avec le livre entre les mains. J’avais 4 ans, devant les cadeaux du sapin tellement j’étais heureuse. Cependant (100 points pour… va falloir que j’arrête avec cette blague) ayant des périodes de grosse baisse de concentration, j’ai mis un peu de temps avant de commencer ma lecture.

J’ai vraiment ouvert le livre courant Juin, mais la motivation n’était pas vraiment là. Au cas où, j’emmenais le livre partout avec moi : au travail, aux toilettes, dans la voiture… Il restait perpétuellement à côté de moi pour grappiller quelques pages. Voilà que le mois de Juillet à pointer le bout de son nez et mes congés avec. Comme vous avez pu le voir sur instagram, je me suis fait une petite Pile à Lire pour mes vacances (promis je vous en parle plus longuement dans un autre article)

Mais je ne suis pas ici pour vous parler de tout ça, mais bien de ce second tome des enquêtes de Lucia Guerrero. Cette enquêtrice hors pair, au flair incroyable, à la force de caractère aussi prononcé que ses blessures. Vous comprenez que j’aime énormément ce personnage. J’ai lu quelques avis avant même d’avoir ouvert le livre, et j’ai cru comprendre que la double enquête entre les meurtres des femmes de Galice et ceux des personnalités de Madrid n’avait pas fait l’unanimité. De mon côté, j’ai bien apprécié. Cela nous permet aussi de voir que les agents peuvent être envoyés sur une autre enquête alors que la première est toujours en cours. Son professionnalisme et sa sensibilité font qu’elle garde toujours dans son esprit la première enquête et continue de communiquer avec son collègue Arias pour lui apporter son soutien et des idées de piste à creuser.

J’ai très vite remarqué le faussée qui séparait les deux affaires. Les femmes de Galice étaient enlevées, séquestrées puis assassinées. Mais sans qu’aucun sévisse ne leur aient été fait. Je sais que ça peut paraître très naïf à dire, mais j’ai trouvé que ces meurtres étaient moins sauvages. Cela n’enlève en rien la nature horrifique de l’acte en lui-même. Mais quand on compare aux assassinats de Madrid qui étaient d’une grande violence, nous avions vraiment deux salles, deux ambiances. Le premier corps retrouvé était celui de Marta Millan, dont le celui-ci fut retrouvé littéralement découpé en deux et chacune des parties dans deux lieux différents. Vous comprenez mieux pourquoi je trouvais les meurtres de Galice quand même plus « doux »? Bien sur c’est à prendre avec des pincettes.

Dans ce second roman, Bernard Minier apporte une nouvelle dimension mais également une façon d’avancer qui va de paire avec l’actualité : comment la presse relais les informations avec les buzz afin d’acquérir plus d’audience, mais aussi la viralité sur les réseaux sociaux, son impact sur la vie de notre enquêtrice et nous avons fait un pas vers le Dark Web ainsi que les services de cybercriminalité. Bien que Nacho, l’informaticien chargé de tout qui tourne autour des réseaux, du DW etc soit un cliché ambulant de geek, ne m’a pas choqué. Au contraire, je me suis énormément identifié à lui, bien qu’on ne le voit pas énormément. Ses apparitions étaient pour moi une bénédiction car c’est un personnage que j’ai vraiment aimé et très coloré.

Bien que Lucia soit une enquêtrice hors paire, son succès ne fait pas l’unanimité. Elle va se retrouver face au cyberharcèlement en recevant mail et messages haineux, menaçant de manière ANONYME (bah oui sinon ça serait trop facile hein?) Bien que nous découvrons en tant que lecteur qui en est l’auteur, Lucia, elle ne le sait pas encore. Ce qui me fait espérer qu’il y aura un troisième tome !

Je me rends compte qu’encore une fois, je vous parle quasi que de Lucia. Hors il y a deux autres personnages très présent. Arias, collègue et ami de Lucia, prend les commandes de l’affaire des disparitions en Galices. Fort de caractère, qui ne va rien lâcher jusqu’à pouvoir retrouver la dernière disparu en vie. Le tueur séquestrant ses victimes pendant 5 jours, le temps est compté mais l’espoir n’est pas perdu. Il mène l’enquête avec brio, garde son calme. Et surtout, il me faisait penser à Pompon, le chat errant qui squattait chez mes parents depuis quelques années et qui nous à quitté. Un magnifique chat blanc avec de magnifique yeux bleu… qui louchent en continu. A la différence c’est qu’Arias de louche pas mais à un fort strabisme. Est-ce que j’ai imaginé un enquêteur de l’UCO avec une tête de chat? Oui. Est-ce que je me suis attaché à Arias surtout par rapport à ça? Evidemment. Est-ce que ma manière de voir les choses est complètement WTF? Je crois qu’il n’y a pas besoin de répondre.

Enfin le deuxième personnage est Matteo Soler. Lui je ne l’aime vraiment pas. Tout au long du livre il se permet des petites remarques que j’ai trouvé ultra déplacées. Des blagues assez douteuses. Et il n’hésite pas à malmener verbalement les témoins alors que Lucia avait réussi à établir un lien pour que la personne lui parle avec confiance et non avec crainte. Bref, lui j’ai trouvé que c’était vraiment un sac à mer*e !

Vous avez vraiment besoin que je vous dise que j’ai aimé ce livre? C’est trop tard, je viens de le faire. Bien sûr, ici, il ne s’agit que de mon avis personnel. Et ce qui à pu me plaire sera peut être un défaut pour quelqu’un d’autre. En attendant, je vous laisse vous forger votre propre opinion. Mais laissez une chance à cette histoire.

Lucia [Reupload]

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Résumé :

À l’université de Salamanque, un groupe d’étudiants en criminologie découvre l’existence d’un tueur passé sous les radars depuis plusieurs décennies et qui met en scène ses victimes en s’inspirant de tableaux de la Renaissance.

À Madrid, l’enquêtrice Lucia Guerrero trouve son équipier crucifié sur un calvaire et se lance sur les traces de celui que l’on surnomme le « tueur à la colle ».

Tous vont être confrontés à leur propre passé, à leurs terreurs les plus profondes et à une vérité plus abominable que toutes les légendes et tous les mythes.

Mon avis :

« Lucia » est un roman de Bernard Minier sortie en Mars 2022. Bien avant sa sortie, beaucoup de pub avait été faites sur les réseaux sociaux, notamment Instagram où je suis beaucoup. J’ai vue de nombreuse fois le post de XO éditions passer, de même que ceux de l’auteur. Je n’avais qu’une envie : l’avoir. J’ai eu la chance que mon chéri me l’ai offert. A compter de la date de la sortie, dès que nous allions au magasin, je le voyais. J’avoue, je le prenais à chaque fois, lisait et relisait le résumé. J’ai même essayé de me convaincre que je n’aimerais pas, uniquement pour me réconforter parce que je ne pouvais pas le prendre. Puis un soir, Monsieur Ours Polaire est rentré en me disant « tiens je t’ai pris ça, comme il te faisait envie ».

Alors autant, je vois souvent des nanas super heureuse parce que leurs chéris leurs ont offert un bijou, du maquillage, un parfum. Pour moi : un livre et c’est Noël. Bien que je ne l’ai pas commencé de suite, ayant d’autres livres que je voulais lire et que j’avais eu avant. J’avais alors mis Lucia un peu de côté, mais il me faisait de l’oeil. Il m’a suivi pendant quelques mois en « prochaine lecture ».

C’est lors d’une hospitalisation, que je me suis enfin décidé à le commencé. Lucia Guerrero, l’héroïne m’a alors beaucoup tenu compagnie pour mon plus grand bonheur. Par la suite, à chaque pause déjeuné au boulot, je me gardait un bon quart d’heure pour ma lecture. Et vous savez quoi? Ça fait un bien fouuuuu !

Déjà, bouquiner pendant ma pause m’a permis de vraiment déconnecter et de profiter pleinement de ce moment. Mais en plus, j’avançais tranquillement dans ma lecture. Je m’auto-frustrais aussi car il fallait bien retourner bosser. J’évitais au maximum de devoir m’arrêter en plein chapitre, quitte à déborder un peu, c’est une horreur pour moi de ne pas pouvoir arriver jusqu’au chapitre suivant et de devoir fermer le livre en plein milieu. J’avais pour habitude de prendre le strict minimum en pause : 30 minutes. Mais ayant droit à un maximum de 45 minutes, je retournais au bureau uniquement si j’avais fini un chapitre.

Tout au long de l’histoire, j’étais persuadé que j’arrivais à suivre les pistes, à voir qui pouvait être le ou les criminels. Et bien… je me suis fais avoir en beauté. Ce n’est qu’à la fin, quand tout est développé que j’ai compris. Lorsque je me suis remémorer certaines parties du livre, j’étais en mode « Mais oui bien sur ! » même si sur le moment ça n’avait pas été si évident que ça.

Concernant les personnages, comme beaucoup ~ je présume ~ je me suis beaucoup attaché à Lucia. Son fort caractère cachant ses faiblesses. Bien que beaucoup plus de chose aurait pu être exploité concernant la mort de son coéquipier, qui est la première victime que nous découvrons à l’ouverture du livre.

Ensuite il y a le professeur Salomon Borges, criminologue à l’université de Salamanque. Un homme que j’ai très vite apprécier pour sa culture et sa manière de penser. Avec son petit groupe d’étudiant qui forme une petite famille. Chacun d’entre eux est une pièce unique. Ce livre m’a énormément plus, il est vrai qu’avoir quelques approfondissement supplémentaire sur certains personnages récurrent aurait été un énorme point fort. On voit certaines choses, mais pas suffisamment à mon goût, il manquait un petit truc. De même que nous n’avons pas eu la fin concrète de jugement concernant Le tueur au marteau, je reconnais que j’aurais apprécié savoir le final.

Bien sur, l’enquête est mené par Lucia et Salomon, c’est donc normal qu’ils soient les deux personnages centraux et qu’on en apprenne beaucoup plus sur eux. Ces jours passé à leurs côtés ont à nouveau éveiller en moi mon goût pour les thriller. Un genre littéraire que je découvre réellement ces dernières années. Avant, j’étais principalement axer sur de la romance, du contemporain et des romans avec du développement personnel. C’est grâce à mon adorable Monsieur Ours que je me suis réellement mise à découvrir un style que je lisais très peu, à mon plus grand plaisir.

Découvrir Lucia, l’Espagne, ses villes et ses paysages a été un ravissement ! Il me tarde de réussir à me procurer d’autres livres de l’auteur, tel que la saga sur le commandant Martin Servaz, qui ne compte pas moins de 7 livres :

  • Glacé
  • Le Cercle
  • N’éteins pas la lumière
  • Nuit
  • Soeurs
  • La Vallée
  • La Chasse

Si vous les avez lu, n’hésitez pas à me faire part de vos avis en commentaire ou le lien vers vos articles, se sera avec grand plaisir que je les lirais.

En bref, entre les personnages, l’écriture particulièrement addictive, le décor, le travail qu’on sent derrière cette investigation autant que se soit pour la construction de l’enquête, du décor et du suspense. Nous avons donc la un roman avec beaucoup de point fort. Bien sur tout n’est pas parfait (et heureusement encore) mais j’ai passer plus qu’un bon moment. J’ai réellement un coup de coeur pour ce livre. J’espère que nous auront l’occasion de retrouver Lucia au travers d’autres histoires.

Ça peut pas rater ! [Reupload]

Ça peut pas rater ! [Reupload]

Résumé :

– J’en ai ras le bol des mecs. Vous me gonflez?! J’en ai plus qu’assez de vos sales coups?! C’est votre tour de souffrir!

Ma voix résonne dans tout le quartier. Et là, trempée, titubante, épuisée, je prends une décision sur laquelle je jure de ne jamais revenir : je ne vais plus rien leur passer. On remet les compteurs à zéro. On renverse la vapeur. Je vais faire payer ce fumier. Chaque joueur doit vous donner mille baffes. Je vais me venger de tout. Puisque aucun bonheur ne descendra d’un ciel illusoire, je suis prête à aller chercher le peu qui me revient jusqu’au fond des enfers.

La gentille Marie est morte, noyée de chagrin. À présent, c’est la méchante Marie qui est aux commandes. À partir de maintenant, je renvoie les ascenseurs et je rends la monnaie de toutes les pièces. Les chiens de ma chienne sont nés et il y en aura pour tout le monde. La vengeance est un plat qui se mange froid et je suis surgelée. La rage m’étouffe, la haine me consume.

Mon avis :

Haaa Gilles Legardinier… Franchement ses bouquins devraient être remboursé par la sécu tellement ils sont anti-dépresseur ! De tout ses livres que j’ai lu, c’est pour le moment mon préféré. J’ai passé tellement de moment à rire que je devais faire des pauses pour souffler un peu.

Marie, notre héroïne, est vraiment le personnage auquel je m’identifie le mieux, ainsi que sa meilleure amie et collègue Emilie. Elles ont un humour bien à elles et des punchlines dont j’aurais tout à fait été capable. On passe un excellent moment entre les pages. C’est sans compter les frasques de Valérie. La chasse à l’inconnu qui écrit des lettres. Et l’amitié grandissante entre Marie et les gars du service qualité qui sont terrible !

Mais je vous l’avoue. Je suis jalouse. Jalouse de Marie. Enfin presque. Je vous explique. Je ne suis pas du tout jalouse de ce qu’elle a vécu avec Hugues et de comment il a agit avec elle. Mais la manière dont l’homme mystérieux des lettres, tente son approche, je trouve ça terriblement romantique. Et flippant. Faut l’avouer on a un petit côté maso à kiffer les allumés de service dans les bouquins.

Il y a tellement de chose que je pourrais vous dire, mais j’ai peur de vous spoiler. Je pourrais vous parler de Paracétamole, dont le nom m’a valu un bon fou rire. Les coups de planche sur Pépito… un autre fou rire. La dernière lettre de l’HMDL (l’homme mystérieux des lettres) qui était juste géniale ! et qui m’a aussi fait rire… La lettre de Mémé Valentine. Le stratagème pour le dossier Bleu. Le soutien-gorge de Valérie. Les pas de danse de Pétula (et rien que pour elle : juste son nom). L’histoire avec le prof de théâtre. Il y a vraiment trop de chose à vous énoncer. Mais sachez une chose les copains, il est possible que vous soyez déçu par ce livre, ou qu’il ne vous convienne pas. On ne peut pas plaire à tout le monde. Cependant, se serait vraiment dommage de passer à côté de cette pépite. Je vous le conseille vivement et espère avoir vos retours. Aurais-je bien fait de vous le conseiller?

En attendant, je vais replacer ce petit bijou dans la bibliothèque. Et me connaissant, dans quelques mois je le ressors pour éviter une rechute de moral. Je vous le dit : un vrai shoot en papier. Il faudrait que les médecins puissent prescrire des livres… « Je vous met une dose de   »Ça peut pas rater ! » ainsi qu’un peu de « Demain j’arrête » et ça devrait aller mieux, si une rechute se fait sentir n’hésitez pas à reprendre des doses à volonté. Les effets secondaires? Fou rire intempestif, émotivité accrue et bonne humeur »